A la Une de la presse, ce mardi 4 mai, l’escalade de la violence en Birmanie, sur laquelle plane le spectre de la guerre civile. Les questions persistantes sur l’origine de la pandémie de Covid-19 en Chine. Une partie de dames qui vire au drame. Des mariages et un divorce (onéreux).
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A la Une de la presse, l’escalade de la violence en Birmanie, où la révolte contre la junte militaire gagne les régions frontalières.
Le quotidien suisse Le Temps évoque «le spectre d’une guerre civile», la transformation des manifestations pacifiques en «guérilla urbaine», notamment à Rangoun, où les contestataires ont demandé l’aide des milices ethniques des régions frontalières. «Nous avons envoyé plusieurs de nos membres se former avec des membres de l’Union nationale karen», la minorité ethnique vivant à l’est du pays, à la frontière avec la Thaïlande. «Ils nous ont appris à nous battre et à manier les armes à feu et les explosifs», témoigne un opposant dans les colonnes du quotidien suisse, qui rapporte que des membres de l’Armée d’indépendance Kachin et de l’Armée Arakan, deux milices du nord et de l’ouest, «ont également formé des contestataires». Face à la répression, les militants pro-démocratie demandent aux groupes étrangers, en particulier aux groupes pétroliers françaisTotal et américain Chevron, de suspendre leurs activités pour cesser d’apporter un soutien financier aux militaires. Selon des documents consultés par Le Monde, Total aurait mis en place un système de partage des revenus avec la junte, en passant par les Bermudes, grâce à des comptes offshore.
A la Une, également, l’appel lancé par plusieurs scientifiques, qui demandent à l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS, de poursuivre les recherches sur les origines du Covid-19 en Chine. D’après Le Figaro, «le manque de transparence» de Pékin continue d’alimenter la suspicion d’une partie de la communauté scientifique, qui estime que l’hypothèse d’un accident de laboratoire a été écartée trop rapidement par l’OMS, dont le patron, Tedros Adhanom, a reconnu lui-même que cette possibilité n’avait pas été «suffisamment approfondie». Selon Le Figaro, la France serait «d’autant plus concernée» par ces interrogations, que c’est elle qui a exporté le laboratoire P4 de Wuhan, un laboratoire de très haute sécurité biologique, dont le projet avait créé des tensions dans l’Hexagone, dès ses débuts, en 2004.
Tensions diplomatiques, également entre la Pologne et la Russie, après une partie de jeu de dames… qui a viré au drame. Le Monde raconte que l’incident s’est produit la semaine dernière, alors que Tamara Tansykkuzhina, la sextuple championne du monde russe du jeu de dames, disputait la quatrième manche des Championnats du monde contre une concurrente polonaise. Les deux joueuses étaient en pleine partie lorsqu’un officiel polonais est intervenu pour décrocher le drapeau russe, déstabilisant complètement Tansykkuzhina. Pourquoi ce geste, me demanderez-vous? Parce que «l’Agence mondiale antidopage ayant interdit aux athlètes russes de concourir sous leurs couleurs nationales car la Russie ne respecte pas les règlements sur les contrôles antidopage», les organisateurs polonais n’ont pas eu d’autre choix que de se conformer à la règle. Moscou a immédiatement qualifié l’incident de «grossière erreur», malgré le geste d’apaisement de la joueuse polonaise, qui a réagi en enlevant son drapeau. Mais tout est bien qui finit bien pour la Russie, puisque c’est finalement sa joueuse qui a remporté la finale, hier soir.
Avant de vous dire à demain, un mot, pour terminer, de l’assouplissement, depuis hier, des restrictions sanitaires en France. Enfin une bonne nouvelle! Le Parisien annonce la fin de la règle des six invités maximum pour les mariages à partir du 19 mai. Les professionnels se frottent déjà les mains, puisque pas moins de 40 000 mariages sont prévus pour le seul mois de juin. Il y en a, en tout cas, à qui ça donne visiblement des idées. Le Bien Public a repéré cette demande en mariage pour le moins insolite. Un amoureux transi a affiché sa demande en lettre géantes dans un pré: «Prête à m’épouser?». On ne sait pas encore ce qu’a répondu l’heureuse élue. Eux se sont dit «oui» il y a 27 ans, mais désormais, c’est terminé. The Guardian annonce le divorce de Bill et Melinda Gates. Une séparation à plus de 100 milliards d’euros, selon le quotidien britannique…
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