
Le président français, qui recevait la chancelière allemande hier soir à l'Élysée, assure que la France et l'Allemagne auront des positions communes sur la quasi-totalité des sujets au menu du Conseil européen qui s'ouvre ce jeudi à Bruxelles.
Angela Merkel, tout juste investie à la tête d'un nouveau gouvernement de coalition
allemand, a plaidé mercredi soir pour un renforcement de la coopération entre Paris et Berlin, lors d’un dîner partagé avec le président français à l’Elysée à la veille du Conseil européen.
allemand, a plaidé mercredi soir pour un renforcement de la coopération entre Paris et Berlin, lors d’un dîner partagé avec le président français à l’Elysée à la veille du Conseil européen.
Alors qu’il se rendra le 9 novembre à Berlin pour l’anniversaire de la chute du Mur, Nicolas Sarkozy a pour sa part confirmé que la chancelière allemande participera à Paris à la commémoration française de l'armistice du 11 novembre 1918. Maintenant que les derniers poilus de la Grande guerre sont morts, le président français souhaite que le 11-Novembre devienne "une journée de la réconciliation franco-allemande, de l'entente franco-allemande, du projet commun franco-allemand pour bâtir un avenir partagé", précise l'Elysée.
Un 11 novembre historique
Aucun chancelier allemand n'a jamais participé en France à la commémoration de cette journée de 1918 marquant la défaite de l'Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. En revanche, ce ne sera pas la première fois qu'un chancelier allemand viendra sur le sol français pour commémorer un épisode de la Grande guerre et marquer la réconciliation entre les deux pays.
Nicolas Sarkozy en a profité pour féliciter Angela Merkel pour sa reconduction à la tête du gouvernement allemand. Le président français a estimé que l'avènement de la coalition CDU-CSU-FDP et son programme de gouvernement constituaient de
"très bonnes nouvelles pour la France". Il a de nouveau salué la décision de Berlin de réduire les impôts de 24 milliards d'euros d'ici 2012 : "Le choix qui est le tien de la croissance par la baisse des impôts est un choix très utile pour l'Europe", a-t-il dit à l'adresse d'Angela Merkel lors d’une brève déclaration à la presse dans la cour de l’Elysée.
"très bonnes nouvelles pour la France". Il a de nouveau salué la décision de Berlin de réduire les impôts de 24 milliards d'euros d'ici 2012 : "Le choix qui est le tien de la croissance par la baisse des impôts est un choix très utile pour l'Europe", a-t-il dit à l'adresse d'Angela Merkel lors d’une brève déclaration à la presse dans la cour de l’Elysée.
Il a également assuré que la France et l'Allemagne auront des positions communes sur la quasi-totalité de sujets au menu du sommet de Bruxelles.