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Australie : des inondations record poussent à l'évacuation de milliers de personnes

La pluie continuait de tomber, lundi, dans le sud-est de l'Australie, y compris à Sydney où un barrage a débordé. Les écoles ont été fermées, des zones évacuées et les habitants invités à rester chez eux à la suite de cette montée des eaux historiques.

Le sud-est de l'Australie connait les pires inondations depuis un demi-siècle. La région est toujours en proie, lundi 22 mars, à des pluies diluviennes aggravant la situation sur le front des inondations qui ont contraint des milliers de personnes à évacuer.  

De nombreuses zones du littoral de la Nouvelle-Galles du Sud, l'État le plus peuplé du pays, sont sous les eaux, y compris des quartiers de Sydney qui n'avaient plus connu une telle montée des eaux depuis des décennies.

Huit millions d'habitants ont été invités à éviter les déplacements et à travailler de chez eux quand ils le peuvent. Plus de 200 écoles ont été fermées. Certaines zones ont mesuré 250 mm de précipitations en 24 heures.

Les services d'urgence ont reçu au moins 8 800 appels à l'aide depuis le début de la crise et porté assistance à des centaines de personnes.

Un barrage déborde à proximité de Sydney

La Mid North Coast, au nord de Sydney, est la région la plus touchée. Autour de Sydney, dans la vallée d'Hawkesbury-Nepean, les fleuves devraient atteindre des niveaux qui n'ont plus été vus depuis 1961. En amont, le barrage Warragamba, qui fournit l'essentiel de l'eau potable de Sydney, a commencé à déborder samedi après-midi.

Dans certaines zones, des habitants ont été autorisés à revenir chez eux à la faveur d'un début de décrue. Le Bureau météorologique a annoncé que les conditions demeurent compliquées lundi, avant que la situation ne s'améliore dans la semaine.

Le contraste est grand avec la fin 2019, quand cette région avait été confrontée à des feux de forêt sans précédent et à des restrictions d'eau, en raison d'une longue période de sécheresse. Les chercheurs ont averti que l'Australie devrait être particulièrement confrontée aux phénomènes météorologiques extrêmes en raison du réchauffement climatique.

Avec AFP