Depuis quatre ans, le sommet intitulé "La Méditerranée du futur", organisé par la Région Sud Provences-Alpes-Côtes-d’Azur, se penche sur les problématiques auxquelles les États du bassin méditerranéen font face collectivement. Après les questions du "réchauffement climatique", de "la jeunesse et l’innovation" et des "investissements", le thème du "Covid-19" s’est imposé de lui-même pour cette quatrième édition. Les échanges sont à suivre en direct sur notre site.
L'histoire est un perpétuel recommencement, disait l'historien grec Thucydide – et qui peut le contredire ? La peste de 1720 a ravagé Marseille, causant selon les estimations la perte de près de 50 000 habitants – soit entre un tiers et la moitié de sa population. Cette peste, plus personne n'en parlait plus ou presque jusqu'au moment effrayant de l'apparition du Covid-19, la maladie planétaire et mortifère de notre temps.
Trois cents ans après la peste, le nouveau coronavirus a surgi entre octobre et décembre 2019 et mis la planète à genoux. Le premier patient diagnostiqué, le patient zéro, fut identifié le 1er décembre 2019 dans la province du Hubei, en Chine centrale. Depuis cette date, la communauté médicale se bat sur tous les fronts pour mettre fin à la pandémie.
Aussi, la quatrième édition du sommet de "La Méditerranée du futur", qui se déroule ce mardi 1er décembre en format visioconférence – avec le Professeur Didier Raoult et Jean-Yves Le Drian, Ministre des Affaires étrangères comme invités d’honneur –, consacre deux tables rondes pour fournir des clés essentielles à la compréhension de cette situation sanitaire exceptionnelle. Les échanges sont animés par Aziza Nait Sibaha, journaliste à France 24.
La première table ronde (de 10 h à 11 h) va tenter de tirer les enseignements des grandes pandémies du passé au travers des interventions d'experts anthropologue, virologue et spécialiste des risques infectieux.
La seconde table ronde (de 11 h 15 à 12 h), composée d'experts internationaux, abordera la question de comment résister et mieux coopérer à la crise sanitaire actuelle.