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Perquisition à Sanofi-Aventis, soupçonnée de fraude à la concurrence

La Commission européenne a lancé des perquisitions dans les locaux de plusieurs sociétés pharmaceutiques soupçonnées d'enfreindre les règles de concurrence en vigueur dans l'Union. Le groupe français Sanofi-Aventis en fait partie.

Sanofi-Aventis fait l'objet d'une perquisition de la Commission européenne, qui soupçonne des sociétés du secteur pharmaceutique d'enfreindre les règles de la concurrence dans l'UE, a indiqué mardi à l'AFP un porte-parole du groupe pharmaceutique français.

"Nous confirmons que la Commission européenne conduit une inspection de nos locaux", a déclaré le porte-parole.

La Commission a annoncé mardi que certains de ses responsables débutaient "des visites surprises dans les locaux de certaines compagnies actives dans le secteur pharmaceutique", sans les nommer.

"Sanofi-Aventis collabore avec les inspecteurs de la Commission européenne", a affirmé le porte-parole, sans faire de commentaires supplémentaires.

De telles perquisitions sont une étape préliminaire des enquêtes de la Commission dans le domaine de la concurrence, ne préjugeant pas d'une culpabilité des sociétés concernées, a rappelé Bruxelles.

Bruxelles vient de procéder à une grand examen sectoriel du secteur pharmaceutique européen, à l'issue duquel ont été dénoncés des freins à l'accès au marché des médicaments génériques.

A la suite de cet examen, elle a notamment ouvert début juillet une enquête plus ciblée visant le groupe français Servier et plusieurs fabricants de génériques, dont le numéro un mondial, l'israélien Teva, qu'elle soupçonne d'ententes.

Contacté par l'AFP, un porte-parole du laboratoire français Servier a indiqué qu'il n'y avait "pas d'inspection au siège de Servier".