"Aidez-nous à vous aider, bon sang", a lancé le ministre des Affaires étrangères français s'adressant directement aux autorités libanaises, lors d'une prise de parole, jeudi, devant les sénateurs français. Jean-Yves Le Drian met en garde face au "risque d'effondrement" du pays, en défaut de paiement depuis le mois de mars.

Les négociations avec le FMI pour l'obtention d'un prêt, démarrées au mois de mai, ont été suspendues la semaine dernière, en raison de désaccords au sein de la délégation libanaise et faute de débuts de réformes. La population, elle, subit de plein fouet cette crise, la pire depuis la guerre civile qu'a connu le pays entre 1975 et 1990.