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La victoire du Parti démocrate du Japon saluée en ligne

Dans cette édition : les internautes japonais commentent l’arrivée au pouvoir du nouveau Premier ministre Yukio Hatoyama tandis que la blogosphère revient sur les émeutes ethniques qui ont secoué l’Ouganda.

Yukio Hatoyama
 
Yukio Hatoyama a été investi Premier Ministre par le Parlement japonais. Son mouvement, le Parti démocrate du Japon (PDJ), avait remporté les élections législatives du 30 août. Un moment qui marque le début d’une alternance politique historique, après 55 ans de règne quasi ininterrompu des conservateurs.
 

Certains expriment leur optimisme, à l’image de ce blogueur spécialiste du Japon qui veut croire aux capacités du nouveau gouvernement à porter un changement bénéfique dans le pays.

Un optimisme que ne partage pas ce Japonais sur son blog. Il note que la victoire du parti démocrate traduit avant tout un ras-le-bol collectif des politiques menées par le parti libéral. Selon lui, remettre l’économie du pays sur pied doit être la priorité du nouveau gouvernement.


Dans cette interview diffusée en ligne, ce professeur de la New York University décrit en effet un changement de mentalité au sein de la population. Les Japonais avaient jusqu’ici toujours opté pour la continuité et privilégié l’expérience. Mais face à l’ampleur et l’impact de la crise économique, ceux-ci ont voulu démettre ceux qu’ils tiennent pour responsables de cette crise.
 

Un choix par défaut donc. En attendant, l’attention se porte avant tout sur la future première dame, Miyuki Hatoyama. Cet extrait d’une interview à la télévision japonaise a fait le tour du web. Mme Hatoyama affirme tout à fait sérieusement qu’elle et son mari aiment manger du soleil ou encore qu’elle a voyagé en soucoupe volante jusqu’à Vénus lors d’un rêve.


Révolte ethnique en Ouganda
 
La capitale de l’Ouganda, Kampala, a été le théâtre ce week-end de violents affrontements entre les forces gouvernementales et les partisans du Kabaka, le souverain traditionnel de l'ethnie majoritaire des Baganda. Affrontements qui ont provoqué la mort d’au moins 21 personnes et fait plus de 80 blessés. Retour sur des incidents largement commentés en ligne.
 

Le site « Uganda Witness » permettait de suivre en temps réel l’évolution de la situation et les internautes étaient invités à l’alimenter régulièrement.
 

Les réseaux sociaux et notamment Twitter ont également servi de relais privilégié aux internautes présents dans la capitale. Certains faisaient ainsi état de coups de feu tirés par l’armée sur les manifestants, d’autres de l’arrivée des forces gouvernementales et de nombreuses arrestations.
 

Et les vidéos et photos prises pendant les émeutes du week-end n’ont pas tardé à faire leur apparition en ligne. Voitures incendiées, magasins pillés, barrages improvisés : des images qui illustrent la violence qu’a connue la capitale ougandaise pendant trois jours.
 

Malgré ces incidents, ce blogueur estime que la réaction des autorités a été disproportionnée. Il affirme en effet que les forces gouvernementales ont fait feu sur la foule alors que celle-ci n’était pas armée. Et il dénonce la censure gouvernementale de la presse.

En attendant, de plus en plus de voix s’élèvent sur la toile pour demander la paix dans le pays. Ce groupe Facebook milite ainsi pour que l’Ouganda ne devienne pas un nouveau Rwanda et cette organisation invite les internautes à envoyer des dons pour financer divers projets pour les enfants ougandais.