Les Néerlandaises ont souffert face à la Suède en demi-finale du Mondial. Longtemps dominées, elles ont finalement réussi à se qualifier pour la finale d'un petit but (1-0 a.p.) dans les prolongations.
Championnes d’Europe en titre, les Néerlandaises vont vivre la première finale de leur histoire en Coupe du Monde. Dans un match très fermé, elles ont obtenu leur billet en s'imposant difficilement face à la Suède (1-0 a.p.), mercredi 3 juillet, en prolongation.
La première période s’est déroulée au bout de l’ennui. Paralysées par l’événement, les deux équipes ne se sont pas vraiment livrées. Même si les Suédoises ont su se créer plus d’occasions que leurs adversaires notamment grâce à la fougue de Stina Blackstenius, elles n’ont pas réussi à concrétiser.
Chez les Néerlandaises, la star Lieke Martens s’est même montrée en difficulté, incapable de prendre de vitesse sur le côté gauche les Scandinaves. Gênée par une blessure récurrente à l’orteil, elle a d’ailleurs été remplacée à la pause.
Un dénouement tardif
La seconde période a débuté sur les mêmes bases avec un match toujours aussi peu emballant. Mais encore une fois ce sont les Suédoises qui ont su être les plus dangereuses. À la 56e minute, la gardienne néerlandaise Sari v an Veenendaal a écarté du bout des doigts sur le poteau un tir croisé de Nilla Fischer. Son homologue suédoise Hedvig Lindahl a aussi été héroïque quelques minutes plus tard en repoussant d’une belle parade sur la transversale une tête de Vivianne Miedema sur un corner. Ce sont finalement les gardiennes qui ont été les plus en vue au terme des 90 minutes de temps réglementaire.
Aucun but n’ayant été inscrit, les deux équipes se sont dirigées vers des prolongations. Et c’est finalement Jackie Groenen qui a délivré les Pays-Bas à la 99e minute d’une frappe croisée à ras de terre dans le petit filet adverse.
Les Oranje s'en sortent bien, mais elles devront vraiment élever leur jeu et être plus inspirées, dimanche, si elles veulent avoir une chance en finale face aux États-Unis. Les championnes du monde en titre, qui bénéficieront en plus d'un jour de repos supplémentaire, seront un adversaire d'un tout autre calibre.