Dans la presse, ce mardi 25 juin, la rencontre, hier, à Ryiad, entre le roi Salmane, et le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo, qui a aussi rencontré le prince héritier – auxquels il n’a pas dit un mot du meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi. Le premier anniversaire du droit des Saoudiennes à conduire. Des révélations de l’ex-chef des services des renseignements vénézuéliens, désormais exilé aux Etats-Unis. Et le chien le plus moche du monde.
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Dans la presse, la rencontre, hier, en Arabie Saoudite, entre le roi Salmane et le secrétaire d'Etat américain, Mike Pompeo, qui a également rencontré le prince héritier Mohamed ben Salmane.
Cette double rencontre sur fond de tensions entre les Etats-Unis et l'Iran, fait la Une d’Al Eqtesadiah, qui rapporte que Mike Pompeo, accueilli comme un «ami cher» par le roi Salman, l’a remercié de l’avoir reçu aussi rapidement. Voilà pour le protocole et les amabilités, qui laissent de glace The Guardian. Le quotidien britannique relève surtout, lui, que le secrétaire d’Etat américain n’a évoqué à aucun moment de sa visite le meurtre du journaliste saoudien Jamal Khashoggi – le signe que l’Administration Trump «tente de faire en sorte qu’on ne parle plus de ce sujet», selon lui. The Guardian note aussi que le président Trump a cherché à «détourner, ces derniers jours, les questions sur ce meurtre, en accusant l’Iran de tuer davantage de gens (que le royaume saoudien), et en mettant l’accent sur les achats saoudiens d’armes américaines et d’autres marchandises». «Pourtant, rappelle le journal, un rapport de l’enquêtrice spéciale de l’ONU, Agnès Callamard, publié ce mois-ci, affirme qu’il existe des «preuves crédibles» que le prince héritier saoudien porte bien la responsabilité du meurtre de Jamal Khashoggi».
L’attitude de Donald Trump indigne The Washington Post, dont le journaliste était un collaborateur régulier. «L’Arabie saoudite a assassiné un journaliste, et Trump a l’air de s’en moquer», cingle le journal, qui rappelle, lui, que le président avait pourtant menacé, deux semaines après son meurtre, l’Arabie saoudite de «conséquences sévères», s’il s’avérait qu’elle en était responsable. «Huit mois plus tard, cette menace a été mise de côté par M. Trump, comme une énième fanfaronnade, qu’il aurait oubliée ou n’aurait jamais vraiment pensée. Au lieu de la mettre à exécution, M. Trump est devenu un ardent défenseur de cette cour royale qui a envoyé une équipe de tueurs assassiner Jamal Khashoggi», écrit The Washington Post avec amertume.
L’Arabie Saoudite fêtait hier ce le premier anniversaire de l’autorisation des femmes à conduire dans le pays. Un an après, la mesure peine à convaincre le Huffington Post de la volonté réelle du prince héritier Mohamed ben Salmane de réformer véritablement le royaume. MBS «s'est érigé en grand réformateur de l'Arabie Saoudite avec ses annonces progressistes, mais les résultats manquent», critique le site, qui rapporte que seule une poignée de femmes peut en réalité conduire en Arabie saoudite, où il existe à ce jour une seule auto-école pour femmes et où certaines candidates doivent attendre plus d’un an pour obtenir un rendez-vous, selon un constat du journal Le Monde en février dernier. Le Huffington Post note surtout que les Saoudiennes sont toujours soumises au bon vouloir de leur père ou de leur tuteur, et que beaucoup d’entre eux réprouvent ce progrès, ce qui signifie que si ces derniers n’accordent pas leur autorisation, elles ne peuvent pas se porter candidates.
Un mot, également, de l’entretien exclusif accordé au Washington Post par l’ex-chef des services de renseignement vénézuéliens, désormais réfugié aux Etats-Unis. D’après le quotidien américain, le général Manuel Ricardo Cristopher Figuera, une ex-figure du chavisme, avant de rallier l’opposant Juan Guaido lors de sa tentative de soulèvement contre le président Nicolas Maduro, en avril dernier, a atterri hier aux Etats-Unis, où il aurait fait une série de révélations sur plusieurs dossiers extrêmement sensibles - des allégations contre le gouvernement, qu’il accuse de se livrer à des transactions illégales sur l’or, sur la présence de cellules du mouvement chiite Hezbollah au Venezuela. et sur l’étendue de l’influence cubaine à l’intérieur du palais de Maduro, à Miraflores. «J’ai pris conscience du fait que Maduro est à la tête d’une entreprise criminelle, dans laquelle sa propre famille est impliquée», accuse à présent l’ex-chef espion vénézuélien.
On ne se quitte pas là-dessus. Sans transition aucune, quoique… je vous propose de jeter un cil au magazine américain People, qui nous apprend que le concours du chien le plus moche du monde s’est tenu en fin de semaine dernière en Californie. Son le maître a empoché 1500 dollars, un trophée, et un voyage à New York. Le toutou gagnant s’appelle Scamp the Tramp, Scamp le vagabond…
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