Le Stade toulousain a remporté, samedi, son vingtième titre de champion de France en s'imposant 24-18 face à l'ASM Clermont Auvergne, au terme d'une finale intense.
C'est un titre de plus à son palmarès. Sept ans après son dernier sacre, le Stade Toulousain a conquis son vingtième Bouclier de Brennus, samedi 15 juin, en battant l'ASM Clermont Auvergne 24-18 en finale du Top 14 au Stade de France (Seine Saint-Denis).
L'équipe de l'entraîneur Ugo Mola – resté en poste après le fiasco de 2017 –, a dominé la rencontre, tout comme elle avait dominé la saison régulière, grâce à un double essai en bout de ligne par Yoann Huget, contre aucun pour l'ASM.
Sur la place du Capitole à Toulouse, où des milliers de fans ont suivi la finale sur écran géant, une explosion de joie a éclaté sitôt le vingtième titre de champion de France conquis par le Stade Toulousain.
ILS L'ONT FAIT ! Les Stadistes sont CHAMPIONS DE FRANCE pour la 20ème fois de leur histoiiiiiiire ! ????⚫️ pic.twitter.com/5oCujVSvhr
Stade Toulousain (@StadeToulousain) 15 juin 2019Toulousains aux multiples facettes
L'essai qui a permis aux Rouge et Noir de faire le trou est un condensé de ce Stade toulousain aux multiples facettes. Charge d'Antoine Dupont, plein de gaz pendant toute la rencontre, relayé par ses avants, avant que le ballon ne soit écarté pour aboutir, en bout de ligne et après des passes dans le bon tempo, à Yoann Huget, à la 55e (21-12).
L'action est partie d'une touche perdue par Clermont devant sa ligne, Judicaël Cancoriet ne contrôlant pas le ballon.
Illustration des errances en touche de l'ASM, samedi, qui a dû jouer quasiment tout le match sans ses deux meilleurs sauteurs, Arthur Iturria s'est blessé à la cuisse gauche à l'échauffement, remplacé par... Cancoriet, alors qu'Alexandre Lapandry a été victime à la demi-heure de jeu d'une commotion cérébrale.
Maladresses auvergnates
C'est également contre une décision de l'arbitre, Jérôme Garcès, que Clermont devrait pester, lui qui a simplement sanctionné d'un carton jaune l'arrière toulousain Cheslin Kolbe pour un plaquage sans ballon sur Peceli Yato. À une dizaine de mètres de son en-but et alors que le Fidjien, sans ce geste, semblait bien parti pour aplatir (33e).
Clermont aurait pourtant pu prendre les commandes avec un essai de pénalité. Au lieu de ça, l'équipe a viré en retard à la pause (11-9).
Étouffés par la défense toulousaine, les Auvergnats pourra aussi regretter ses maladresses et son imprécision au cours d'une finale plutôt décevante en terme de jeu entre les deux meilleures équipes et attaques de la saison.
Avec AFP