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Syrie : démission de l'envoyé spécial des États-Unis pour la coalition antijihadiste

Brett McGurk, envoyé spécial de Donald Trump auprès de la coalition internationale qui se bat contre le groupe État islamique, a présenté sa démission vendredi.

L'émissaire des États-Unis pour la coalition internationale antijihadiste, Brett McGurk, a présenté vendredi sa démission, a indiqué samedi un responsable du département d'État, Mike Pompeo. Cette annonce survient quelques jours après l'annonce du président américain, Donald Trump, de retirer les quelque 2 000 soldats américains stationnés en Syrie, estimant que le groupe État islamique (EI) était vaincu.

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Le départ de Brett McGurk, 45 ans, sera effectif au 31 décembre, a précisé la même source. Selon plusieurs médias américains, il avait décidé de quitter son poste en février mais il a avancé cette échéance après les rebondissements de la semaine.

"Personne ne déclare mission accomplie"

Le même jour, il indiquait que la préparation d'un désengagement partiel d'Afghanistan était lancée. La semaine dernière, il assurait que les Américains avaient vocation à rester encore pendant un bon moment en Syrie. "Même si la fin du califat en tant que territoire est maintenant clairement à portée de main, la fin de l'EI prendra beaucoup plus longtemps", avait-il déclaré devant la presse à Washington, car "il y a des cellules clandestines" et "personne n'est naïf au point de dire qu'elles vont disparaître" du jour au lendemain.

"Personne ne déclare mission accomplie", avait-il insisté. "Nous avons bien entendu appris beaucoup de leçons dans le passé, donc nous savons qu'une fois que les territoires sont libérés, on ne peut pas simplement plier bagage et partir".

Le lendemain des annonces présidentielles, le ministre de la Défense Jim Mattis faisait part de sa démission, affichant son désaccord avec la nouvelle stratégie de la Maison Blanche. À plusieurs reprises, cet ex-général des Marines âgé de 68 ans avait mis en garde contre un départ précipité de Syrie, évoquant le risque de "laisser un vide qui puisse être exploité par le régime du président Bachar Al-Assad ou ses soutiens".

Avec AFP