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A la Une de la presse, ce mercredi 22 août, la rentrée du gouvernement en France, l’entrée en vigueur de la deuxième vague de sanctions américaines contre la Russie. L’épidémie de rougeole en Europe. Et les porcs espagnols.

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A la Une de la presse française, la rentrée, aujourd’hui, du gouvernement.

Après un été marqué par l’affaire Benalla, le Conseil des ministres se tient aujourd’hui. Au menu: un programme chargé, selon Le Parisien – qui égrène quelques-uns des nombreux chantiers qui attendent le gouvernement: l’assurance-chômage, les retraites, le prélèvement à la source… Emmanuel Macron, nous dit-on, «ne veut pas ralentir», et va «maintenir le rythme des réformes». Le problème, c’est que le climat économique de cette rentrée s’avère «plus morose que prévu», avec une croissance toujours en berne et un chômage toujours en hausse. Le Figaro annonce une rentrée «compliquée» pour l’exécutif, qui va devoir faire des choix difficiles s’il souhaite tenir ses engagements de réduction de déficit auprès de Bruxelles.

Il est aussi beaucoup question de la deuxième vague de sanctions américaines contre la Russie, qui doivent entrer en vigueur aujourd’hui. Kommersant rappelle que ces sanctions sont liées à l’affaire Skripal – cette tentative d’empoisonnement d’un ex-espion russe au Royaume-Uni, attribuée à Moscou par Londres et Washington. Le quotidien russe évoque ce qui lui semble être un paradoxe: le fait qu’une partie des élus américains reprochent toujours à Donald Trump son «amitié excessive» à l’égard de Vladimir Poutine, alors que le président a dit soutenir les représailles contre la Russie. Donald Trump a toutefois précisé que ces sanctions pourraient être «allégées si Moscou se décidait à collaborer sur les dossiers syrien et ukrainien – The Moscow Times assure que le Kremlin est «prêt» à en discuter, à condition que le Département d’Etat «détaille» plus précisément ce qu’il attend de la part de la Russie.

Un mot, également, de l’épidémie de rougeole en Europe. Au cours des six premiers mois de cette année, plus de 41.000 cas ont été recensés - c'est presque deux fois plus que pour toute l'année 2017. Dans un rapport publié en début de semaine, l’Organisation mondiale de la santé a alerté sur «une augmentation spectaculaire des infections et des épidémies prolongées», notamment en Ukraine, le plus touché, avec 23.000 cas. La France faisant quant à elle partie des sept États européens ayant enregistré plus de 1000 cas de rougeoles. «Chaque pays doit continuer à augmenter la couverture (vaccinale)», demande l’OMS, dont le message est relayé par The Guardian. Le quotidien britannique accuse les anti-vaccins de « continuer à relayer de fausses informations» sur leurs méfaits supposés, alors que des gens «continuent à mourir de la rougeole».

Toujours à la rubrique santé, Libération s’intéresse au phénomène du tourisme médical. «Prothèses de hanches en Thaïlande, implants capillaires en Turquie, chirurgie esthétique en Roumanie»: le journal met en garde les «bloc-trotters» de tous poils. «Le problème, rappelle Libé, c’est que l’émergence d’activités lucratives (liées à la santé) entraîne souvent l’apparition de profiteurs en tous genres et que les prix bas sont rendus possibles grâce à une pression très forte sur les salaires et, parfois, sur la qualité des soins ou des produits utilisés». «Attention à prendre en compte toutes ces données avant de réserver votre bloc. Sans quoi vous risquez de vous retrouver (…) dans un film d’horreur».

On termine par l’info du jour. Saviez-vous que l’Espagne compte plus de porcs que d’habitants? Non, ça n’a rien à voir avec le mouvement «metoo». Le site Publico rapporte que l’Espagne, premier producteur européen de jambon, a abattu l’an dernier plus de 50 millions de bestioles, soit plus de porcs que le pays ne compte d’habitants. Au pays du jamon jamon, cette production aurait surtout des conséquences environnementales considérables, notamment pour la consommation d’eau, puisqu’abreuver et nettoyer ces millions de porcs représente l’équivalent de la consommation d’eau «de trois villes comme Séville, Saragosse et Alicante», près d’1,5 million d’habitants au total. L’industrie porcine serait aussi désormais le quatrième émetteur de gaz à effet de serre du pays, au point qu’un décret-loi serait en préparation pour réguler les fermes-usines. Il semblerait que tout ne soit pas bon dans le cochon.

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