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Des accrochages se poursuivent, au sixième jour des heurts entre les jeunes et la police, notamment devant la prison athénienne de Korydallos. Le policier qui a tué Alexandros Grigoropoulos a été inculpé pour "homicide volontaire".

Retrouvez sur le site des Observateurs, l'article :  "Emeutes en Grèce : qui sont les casseurs ?"

  
 

AFP - Des affrontements entre jeunes et policiers ont éclaté jeudi matin devant la prison athénienne de Korydallos, la principale du pays, au sixième jour de violences urbaines en Grèce, a-t-on appris auprès du poste de garde de la prison.

Les accrochages ont éclaté quand des manifestants se sont massés devant la prison, et ont commencé à lancer sur les forces de police présentes divers projectiles, a précisé, sous le couvert de l'anonymat, un gardien.

"Le calme règne à l'intérieur de la prison", a-t-il ajouté.

Selon une source policière, les manifestants, dont des lycéens, sont quelques centaines. Après avoir été repoussés par des gaz lacrymogènes, ils ont entamé une protestation assise devant l'établissement.

Située dans une banlieue populaire de l'ouest d'Athènes, la prison de Korydallos a été le théâtre le mois dernier d'une grève de la faim massivement suivie par les détenus, dans le cadre d'une mobilisation de toutes les prisons grecques contre la surpopulation et les mauvaises conditions de détention.