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Les Pakistanais se sont rendus aux urnes, mercredi, pour des législatives sous haute sécurité, au terme d'une campagne tendue. Au moins 28 personnes ont été tuées, dans la matinée, dans un attentat perpétré près d'un bureau de vote de Quetta.

Les bureaux de vote ont officiellement fermé mercredi 25 juillet, à 13 h GMT, au Pakistan pour des élections législatives sous haute sécurité, alors que 28 personnes ont été tuées dans un attentat-suicide perpétré dans la matinée, près d'un bureau de vote de Quetta (sud-ouest).

Le kamikaze "a essayé d'entrer dans le bureau de vote et quand la police a tenté de l'arrêter, il s'est fait exploser", a déclaré à l'AFP un haut responsable de l'administration locale, Hashim Ghilzai.

Quelque 106 millions d'électeurs, sur une population de 207 millions de personnes, étaient appelés aux urnes pour élire leurs députés pour une législature de cinq ans. La formation gagnante sera appelée à former le prochain gouvernement.

De petits groupes d'électeurs se pressaient mercredi matin aux portes d'un bureau de vote d'un quartier chic de Lahore (centre), a constaté l'AFP. "C'est la deuxième fois que je vote. La situation sécuritaire est bonne ici", a déclaré à l'AFP une électrice, Maryum Arif, femme d'affaires.

L'un des principaux candidats au poste de Premier ministre, le chef du parti PML-N Shahbaz Sharif, est arrivé peu après à son tour pour glisser son bulletin dans l'urne. L'ex-champion de cricket Imran Khan, qui dirige le Tehreek-e-Insaf (PTI, "Mouvement pour la justice") figure parmi les favoris.

Au total, plus de 85 000 bureaux de vote ont accueilli les votants tout au long de la journée avant de refermer leurs portes. Les premiers résultats sont attendus dans la soirée.

Le scrutin se tient au terme d'une campagne tendue, assombrie par des attentats et des accusations d'interférence de l'armée.

Cette élection ne représente que la seconde transition démocratique d'un gouvernement civil à un autre dans ce jeune pays à l'histoire ponctuée de coups d'État militaires et d'assassinats politiques.

Avec AFP