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Google pense à durcir les règles de Maps après qu’une femme a montré un sein sur la plateforme

La publication d'une vidéo d'un bout de sein a déchaîné les utilisateurs de Google Maps, à Taïwan. Et pourrait même encourager l'entreprise a durcir son algorithme de détection des images à caractère sexuel.

Les hommes sont définitivement des bœufs. À Taïwan, dans le comté de Pingtung, une obscure petite route est soudainement devenue populaire, raconte le New York Post dans une histoire assez absurde, lorsqu’une femme a mis en ligne une courte vidéo de son sein sur Google Maps.

Selon le média américain, qui a enregistré le clip de 24 secondes avant qu’il ne soit supprimé par Google, une touriste anonyme a posté la vidéo de son sein en indiquant se trouver sur ladite route.

Et évidemment, le lieu a immédiatement été évalué avec cinq étoiles par une foule de personnes. Les commentaires graveleux se sont enchaînés, avec des vannes du type : "Je vais visiter le lieu de ce pas" ou "On dirait définitivement que cette région est très vivante". Alors qu’il s’agit en réalité d’un canton très agricole où il ne se passe pas grand-chose.

Visiblement, l'histoire a pris une certaine ampleur à Taïwan, où la vidéo a été partagée sur de nombreux groupes Facebook, raconte encore le New York Post. À tel point que les services de Google Maps, contactés par le site hongkongais Apple Daily, se sont mis en tête d’enquêter sur le sujet, voire même de durcir leurs règles de publication d’images et de vidéos.

Google a commencé à encourager les utilisateurs de Maps à partager des photos et des vidéos de lieux où ils se trouvent grâce à la fonctionnalité "Local Guides" qui permet de gagner des points en donnant des avis et des notes aux lieux. Ces points donnent accès à des badges, mais aussi à la possibilité de stocker plus de données sur Maps. Bien évidemment, l’entreprise interdit la publication de "contenu à caractère sexuel explicite", comme un bout de sein.

Selon Apple Daily, cités par le New York Post, l’entreprise cherche à comprendre comment l’utilisatrice a pu faire fi des règles de publication. Google aurait aussi affirmé chercher un moyen "d’améliorer le système de détection automatique" des contenus sexuels explicites. Une conséquence directe de cet incident assez absurde.

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