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Ligue 1 : le PSG surclasse l'OM, Neymar sorti sur blessure

Facile vainqueur du "clasico" face à l'OM (3-0), dimanche, le PSG compte désormais 14 points d'avance sur le deuxième de Ligue 1, Monaco. Sorti sur une civière, Neymar souffre d'une blessure légère dont la nature reste inconnue.

Mercredi, en Coupe de France, il y aura bien un deuxième round entre le PSG et Marseille, mais le premier a déjà eu un goût de K.-O., dimanche 26 février : Paris s'est largement imposé (3-0), mais a vu sa star Neymar sortir sur civière, à dix jours du choc de Ligue des champions contre le Real Madrid.

Le Brésilien a dû quitter ses partenaires à 10 minutes de la fin de la rencontre, sur une civière et le visage dans les mains, après s'être tordu la cheville tout seul suite à un duel avec son vis-à-vis marseillais, Bouna Sarr.

Le numéro 10 parisien a depuis passé des examens médicaux à l’hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, près de Paris, qui ont permis d’écarter l'hypothèse d'une fracture ou d'une entorse grave. Il devrait toutefois manquer le quart de finale de Coupe de France, mercredi, ainsi que le prochain match de Ligue 1, contre Troyes.

Sur IG, Neymar a posté une photo de sa cheville avec une attelle. pic.twitter.com/vwACq3htaG

  MadeInFOOT (@madeinfoot) 26 février 2018

L'inquiétude concerne surtout une éventuelle absence prolongée jusqu'au 6 mars, date du huitième de finale retour de Ligue des champions contre le Real Madrid, au Parc des Princes. Après les premiers examens, l'entraîneur parisien, Unai Emery, était plutôt optimiste dimanche soir : "Pour sa participation au match contre le Real, si je devais aujourd’hui dire oui ou non, je dirais oui", livrait Emery.

Neymar influent

Car Neymar a montré dimanche son influence sur le jeu parisien, en étant à l'origine de deux des trois buts de la soirée, poussant Rolando à marquer contre son camp (28e) avant d'offrir un caviar à l'Uruguayen Edinson Cavani (55e). Kylian Mbappé avait quant à lui mis Paris sur de bons rails en ouvrant le score dès la 10e minute, sur un tacle raté du défenseur Jordan Amavi.

Avant cette sortie sur blessure, la soirée avait pourtant été idéale pour Paris, qui a vite plié le premier PSG-OM de la semaine. Le match nul samedi de Monaco contre Toulouse (3-3) laisse en effet Paris leader avec 14 points d'avance sur le champion sortant, à onze journées du championnat de France.

De quoi faire de Paris l'immense favori pour une "septième boule de cristal", référence à "Dragon Ball Z" choisie par les supporters du virage Auteuil, soit un septième titre de champion de France, après ceux de 1986, 1994, 2013, 2014, 2015 et 2016.

Mais l'enjeu de ce match de gala entre deux des places fortes du football français, était ailleurs. Le PSG devait non seulement se rattraper après le Clasico raté de l'aller (2-2), quand Neymar et Kylian Mbappé avaient semblé prendre le match un peu par-dessus la jambe malgré l'importance qu'il revêt pour les supporters des deux clubs.

"Remontada" inversée ?

Il lui fallait aussi engranger de la confiance en vue de la réception du Real Madrid. Car le PSG veut tout gagner, mais surtout la Ligue des champions. Et sa défaite au match aller (3-1) face au double tenant du titre a un peu hypothéqué ses chances de bien y figurer cette saison... À moins de réussir à refaire son retard lors du retour, un peu comme l'avait fait Barcelone à ses dépens, la saison précédente au même stade (0-4, 6-1).

L'entraîneur Unai Emery, sur la sellette après le huitième aller, avait insisté avant la rencontre sur la force du PSG à domicile, qui a gagné tous ses matches au Parc cette saison (18 sur 18) et n'y a plus perdu depuis le 20 mars 2016 (défaite 2-0 contre Monaco en Ligue 1). Soit désormais 50 matches d'invincibilité à domicile.

La rencontre de dimanche a conforté cette impression, puisque les Marseillais, qui avaient vaillamment bataillé à l'aller au Vélodrome (2-2), n'ont fait illusion que dix minutes, le temps qu'il a fallu à Mbappé pour ouvrir le score.

Et les choix d'Emery ont cette fois été plutôt convaincants : la recrue hivernale Lassana Diarra s'est montré impériale dans l'entrejeu face à son ancienne équipe (2015-17), pendant la grosse heure qu'il a disputée. L'Argentin Giovani Lo Celso, positionné plus haut qu'à Madrid où il avait sombré, a cette fois été saignant, et le gardien Alphonse Aréola a livré un beau match.

Avec AFP