Selon les premiers éléments de l’enquête, l’affaire s’affaire s’apparente à un "drame familial" : un fonctionnaire de police de 31 ans a tué trois personnes, dont son beau-père, dans la soirée du samedi 18 novembre en région parisienne.

Les deux autres victimes sont des personnes qui se trouvaient "sur la voie publique", a rapporté une source policière, confirmant des informations du journal Le Parisien. "Ce sont des gens du voisinage, je les connais bien car j'ai habité dix ans dans cette rue, ils n'avaient aucun lien" avec le policier, a affirmé sur place le maire de Sarcelles François Pupponi.

La belle-mère du policier, sa compagne et la sœur de celle-ci ont été également blessées. L’homme a ensuite retourné l’arme contre lui, indique cette même source, précisant que le drame s'est produit vers 20 h 45 dans le vieux Sarcelles, à environ 300 mètres de la mairie de cette commune située au nord de Paris.

Recrudescence des suicides dans la police

Selon le maire de Sarcelles, après avoir tiré sur les deux passants, le policier a utilisé son arme contre sa petite amie qui lui aurait annoncé peu de temps auparavant son intention de rompre. Grièvement blessée au visage, elle se trouvait dans une voiture stationnée devant un pavillon.

Le fonctionnaire serait ensuite entré dans le pavillon où habite la famille de la jeune femme, aurait d'abord tué le père de celle-ci avant de blesser grièvement la mère et la sœur. Le gardien de la paix a été retrouvé mort dans le jardin.

Ce drame intervient dans un contexte de recrudescence des suicides dans les rangs des forces de l'ordre en France. Depuis le début de l'année, au moins 46 policiers et 16 gendarmes se sont donné la mort, selon un décompte initial du ministère de l'Intérieur.

Avec AFP