
Dans un entretien accordé à France 24, Moïse Katumbi, figure de l'opposition congolaise, affirme que si le président Joseph Kabila n’organise pas une élection présidentielle d’ici au 31 décembre^2017, comme il s’y est engagé, il sera contraint au départ par la pression populaire. L'ex-gouverneur du Katanga, qui vit en exil, est lui-même candidat à la présidence de la République démocratique du Congo.
Si une élection présidentielle n’est pas organisée d'ici au 31 décembre 2017, Moïse Katumbi, l’un des principaux opposants congolais, promet de "faire appel à la rue" pour évincer le président Joseph Kabila. "Nous allons le chasser, nous allons faire appel à la rue car la Constitution le permet", affirme-il sur France 24, dénonçant un "coup d’État constitutionnel" en cours.
L'opposant congolais estime néanmoins que si Joseph Kabila accepte de quitter le pouvoir, il faudra lui accorder l'immunité : "Je ne suis pas d'accord avec le fait que l'on puisse poursuivre un ancien président et son entourage".
Moïse Katumbi, qui est lui-même candidat à la présidence de la République démocratique du Congo, répète enfin que son retour au pays est "imminent". "Je suis en train de préparer mon retour, c’est un devoir pour moi d’aller sauver un peuple qui est en train de souffrir", affirme-t-il.