Un homme porteur d'une arme blanche a été arrêté alors qu'il tentait de forcer l'un des contrôles de sécurité de la tour Eiffel, samedi 5 août vers 23 h 30, a indiqué la Société d'exploitation de la tour Eiffel (SETE).

L'homme, apparemment seul, "a franchi un premier portique en bousculant un agent de sécurité d'un coup d'épaule. Il a ensuite sorti un couteau en criant 'Allah Akbar'", selon une source proche de l'enquête. Il a été "très rapidement maîtrisé et arrêté" sans que ses motivations ou les circonstances de sa tentative ne soient connues. Il n'y a pas eu de blessé.

Antécédents psychiatriques

La section antiterroriste s'est saisie de l'enquête, ouverte pour "association de malfaiteurs terroriste en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes" et "tentatives d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique", a précisé le parquet de Paris.

En garde à vue, l'homme a affirmé qu'"il voulait commettre un attentat contre un militaire et était en lien avec un membre du groupe jihadiste État islamique qui l'aurait encouragé à passer à l'acte", selon une source proche de l'enquête. Plus tôt, une source avait précisé qu'il "s'agit du profil de quelqu'un qui a des antécédents psychiatriques et qui est sorti d'une antenne de psychiatrie fin juillet". Selon les premiers éléments, il s'agit d'un Français, né en août 1998 en Mauritanie.

Évacuation du site

La tour Eiffel, qui arborait les couleurs du PSG jusqu'à 1 h dimanche, accueille ses derniers visiteurs jusqu'à minuit tous les jours de l'année et ferme ses portes à 0 h 45.

"Les forces de police présentes sur place ont procédé à une vérification complète du site et ont demandé son évacuation vers 0 h 30", soit un quart d'heure avant l'heure habituelle, précise la SETE.

La Société d'exploitation se félicite du fait que "les procédures de confinement du monument ont été parfaitement appliquées au sol et dans les étages". Le nombre de visiteurs se trouvant sur les lieux au moment de l'incident n'a pas été communiqué.

Avec AFP