Une cyberattaque mondiale a touché, mardi 27 juin, des entreprises, des services publics et des particuliers un peu partout dans le monde. L'occasion d'immortaliser son écran frappé par le virus par un selfie digne de ce nom.
Personnellement, si mon écran devenait tout noir et affichait des lignes rouges me demandant de verser une rançon en Bitcoin sur une adresse avec des chiffres et des lettres pour retrouver mes fichiers, je ferai plutôt profil bas.
N’en déplaise à une poignée de victimes de la cyberattaque mondiale du mardi 27 juin, qui, loin de se lamenter sur leur sort, ont dégainé leur dernier accès à Internet – leurs smartphones – pour prendre un selfie devant leurs écrans d’ordinateurs contaminés. Finalement, ça avait l'air plutôt marrant l'après-midi "cyberattaque au boulot" hier.
Une publication partagée par Irina Duma (@duma_i) le 28 Juin 2017 à 5h59 PDT
Une publication partagée par valeriy.kanskiy (@valeriy.kanskiy) le 28 Juin 2017 à 5h38 PDT
Une publication partagée par Муравьева Ангелина (@muraveva.angelina) le 27 Juin 2017 à 20h53 PDT
Une publication partagée par Vika Shapkina (@tsvet_vika) le 27 Juin 2017 à 12h08 PDT
Une publication partagée par andy_kyz (@andy_kuz) le 27 Juin 2017 à 8h12 PDT
Une publication partagée par Денис Жупник (@zhupnik_official) le 27 Juin 2017 à 7h06 PDT
Une publication partagée par V. E. A. (@armyan_ed) le 27 Juin 2017 à 6h36 PDT
Une publication partagée par Daniel (@daniel_lazaro14) le 27 Juin 2017 à 23h48 PDT
Une publication partagée par Ася Велиева (@asya_argento) le 27 Juin 2017 à 5h27 PDT
Avec une mention spéciale à cet employé de bureau à New York qui a profité de la diversion pour se la coller en milieu d'après-midi :
Une publication partagée par Ryan Hallett (@theryanhallett) le 27 Juin 2017 à 8h27 PDT
La cyberattaque est loin d‘avoir donné le sourire à tout le monde. Elle a touché la Russie, l'Ukraine, mais aussi le Danemark, la France, la Grande-Bretagne, la Norvège, les Pays-Bas et les États-Unis. Le rançongiciel NotPetya utilisé mardi 27 juin, était bien plus agressif que ses prédécesseurs : en plus de bloquer l’accès à un certain nombre de fichiers, il verrouillait l’ensemble du disque dur des ordinateurs contaminés. Des infrastructures comme le port indien de Nhaba Sheva ou encore la centrale nucléaire de Tchernobyl ont également vu leur fonctionnement perturbé.
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