
Au menu de cette revue de presse internationale du mercredi 26 avril : les dernières analyses des journaux étrangers sur la présidentielle française, le recul de Donald Trump sur son mur à la frontière mexicaine, la visite de sa fille en Allemagne et une affaire de sacs.
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Au menu de cette revue de presse internationale, les dernières analyses des journaux étrangers sur la présidentielle en France.
Aux États-Unis, Politico s’inquiète des menaces qui planent sur la campagne d’’Emmanuel Macron : les gaffes, les fausses informations, une faible participation le 7 mai prochain, et s’interroge sur sa capacité à déjouer les pièges qui lui seront tendus d’ici là. «Le pire ennemi d’Emmanuel Macron, c’est sans doute lui-même», écrit le site, qui rapporte que ce dernier cherche à «convaincre les électeurs qui ont voté pour les autres candidats au premier tour de ne pas s’abstenir au second. Politico cite un sondage indiquant que 47% des électeurs de François Fillon, 52% des électeurs de Jean-Luc Mélenchon et 76% des électeurs de Benoît Hamon auraient l’intention de lui apporter leur voix. «La possible victoire d’Emmanuel Macron face à Marine Le Pen sera forcément comparée aux 82% décrochés par Jacques Chirac face à son père», prévient le site, en relayant l’inquiétude exprimée par son entourage: «S’il fait moins de 55%, nous aurons des soucis». «Le score de Marine Le Pen va dépendre du niveau de l’abstention», confirme The Wall Street Journal, en citant un autre sondage, qui prédit que «beaucoup d’électeurs de gauche et de droite disent préférer rester chez eux le 7 mai prochain, plutôt que de se rassembler autour d’Emmanuel Macron».
Aux États-Unis toujours, Donald Trump ne pourra sans doute pas tenir sa promesse de construire un mur le long de la frontière mexicaine – à cause de l’opposition des démocrates, et d’une partie des républicains. «Un mur? Mais il est fou?», ironise The New York Daily News, qui affirme que le président américain a finalement décidé de ne pas mettre à exécution sa menace de provoquer un «shutdown», la fermeture des administrations fédérales non indispensables, face au refus du Congrès de lui accorder les fonds supplémentaires nécessaires pour construire son mur. Donald Trump, on s’en souvient, s’était d’abord engagé à le faire financer par le Mexique, durant sa campagne. Un projet jugé inadmissible par Mexico, qui continue à présenter son édification comme un acte d’hostilité à son égard, et comme un «total gaspillage d’argent», rapporte The Guardian. Déjà affaibli par l'échec du projet d'abrogation de l’Obamacare, le président américain serait donc sur le point de lâcher du lest une nouvelle fois. Ce nouveau recul provoque les sarcasmes du Washington Post: «Trump avait promis qu’il serait le 'négociateur en chef' des États-Unis. Il s’avère plutôt être le président du renoncement». Alors que le président s’apprête à fêter ce samedi ses 100 premiers jours à la Maison-Blanche, le journal s’amuse de l’ironie de la situation : alors que le Congrès est intégralement contrôlé par les républicains, «Donald Trump s’est retrouvé sur le point de provoquer un shutdown à cause de ce qui a été au cœur de sa campagne : le mur. Un projet qui a toujours été une arnaque».
Donald Trump dont la fille, Ivanka, était hier en visite officielle en Allemagne pour s'exprimer à une table ronde sur la place des femmes. L’intervention de la «first daughter» dans le cadre de la présidence allemande du G20, aux côtés notamment d’Angela Merkel et de la directrice du FMI, Christine Lagarde, a été huée, d’après The Independent. Le journal raconte qu’une partie de l’assemblée n’a pas apprécié qu’Ivanka Trump tente de défendre l’attitude de son père à l’égard des femmes. La fille de Donald Trump aurait été également passée sur le grill à propos de son rôle exact au sein de l’Administration Trump, qui l’emploie officiellement comme «conseillère». Des incidents qui ne semblent pas troubler le tabloïd allemand Bild, charmé, qui voit en Ivanka «le meilleur de Trump», décrivant au passage la jeune femme comme on évoquerait un cheval ou une automobile de course : «1,83m de pure élégance». La description comportant également des précisions de première importance, comme le fait qu’Ivanka Trump portait une robe d’un styliste américain et des bijoux de sa propre collection, comme si la fille de Donald Trump était moins une «conseillère» qu’une femme-sandwich.
Et puisqu’on en est à la rubrique chiffons, un mot pour terminer d’un sac Balenciaga qui fait beaucoup parler de lui. C’est le magazine Vogue, of course, qui raconte la savoureuse histoire de ce sac. Issu de la collection printemps/été 2017 de la marque, ce modèle est inspiré du Frakta, le fameux sac géant d'Ikea vendu aux caisses pour y fourrer ses achats. Au lieu d'être en plastique bleu, la "réinterprétation' de Balenciaga est en cuir d’agneau, et vendue pour la bagatelle de 1 695 euros - contre 80 centimes pour la version suédoise originale. Le sac de luxe a donné l’idée au géant de l’ameublement bon marché de faire la publicité de son propre cabas, avec des arguments de vente imparables : «Secouez-le, s’il bruisse, c’est que c’est le vrai sac original, un sac multifonctionnel, qui peut transporter un bâton de hockey, des briques et même de l’eau. Pour le laver, il suffit de le passer au jet d’eau».
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