La France a décroché une sixième étoile ! Nikola Karabatic et les Experts ont dominé la Norvège 33 à 26 (18-17 à la mi-temps), dimanche 29 janvier, en finale du Mondial-2017, dans leur fief de Paris-Bercy.

Après avoir perdu ses titres européen (5e aux championnats d'Europe 2016) et olympique (médaille d'argent au JO de Rio 2016), la France a réussi à conserver sa dernière couronne, prouvant ainsi qu'elle est toujours LA référence du handball mondial. Seize ans après le triomphe des "Costauds", les Bleus ont remporté un nouveau titre planétaire à domicile, et ont amélioré le record absolu dans cette compétition après leurs succès en 1995, 2001, 2009, 2011, 2015. Les Experts ont ainsi effacé le souvenir douloureux de la finale des JO perdue à Rio face au Danemark à l’été 2016.

Il s'agit de son onzième titre, puisqu'elle a aussi conquis trois trophées européens (2006, 2010, 2014) et deux médailles d'or aux JO (2008, 2012). Aucune autre nation chez les hommes n'en compte autant. Seules les Norvégiennes ont fait mieux en décrochant un douzième trophée lors de l'Euro suédois en décembre.

Vincent Gérard, gardien en or

Nikola Karabatic (6 buts) et sa troupe ont dû puiser dans leur force mentale pour dominer une valeureuse et athlétique sélection norvégienne. Les Nordiques avaient perdu en phase de poules contre les Français (31-28), mais ils ont joué le tout pour le tout, leur posant des problèmes durant toute la première période.

Dépassé en début de match, Thierry Omeyer (2 arrêts sur 12 tirs), a été remplacé après 15 minutes par Vincent Gérard, une nouvelle fois décisif, et logiquement sacré meilleur gardien du tournoi. Maladroite au tir, à l'image de  Nedim Remili (2 en première mi-temps), la France a été menée quasiment toute la première période, reprenant miraculeusement un petit but d'avance juste avant la pause, grâce à Valentin Porte (18-17).

Une seconde période de folie

Un effort essentiel pour la suite. Au retour des vestiaires, les Bleus ont profité des pertes de balle adverses pour faire enfler le score (23-18, 36e) grâce notamment à l'efficacité des ailiers Michaël Guigou et Porte. Dans un match rugueux, Nikola Karabatic et sa troupe ont poursuivi leur travail de sape, du but et du moral norvégiens.

Vincent Gérard a fait les arrêts nécessaires et l'écart n'est plus redescendu sous les trois buts. Il a même gonflé grâce à deux réalisations consécutives de Karabatic (31-23) à l'approche des cinq dernières minutes, vécues comme dans un rêve par les quelque 15 600 spectateurs de Bercy qui entonnaient une "Marseillaise", puis l'inévitable "On est les champions !". Et pour la sixième fois !

Avec AFP

Pour revivre le match dans les conditions du direct :