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Il est possible d'adopter un débris spatial et de le faire tweeter quand il passe au-dessus de notre tête

Pour sensibiliser au problème des déchets dans l'espace, le projet artistique Adrift propose d'adopter son propre débris spatial et de le faire tweeter.

Il y a un peu plus de 200 millions de bouts de métal qui se baladent au-dessus de nos têtes, et personne ne semble vraiment trop s’en inquiéter.

L’équipe du projet artistique Adrift, elle, est bien au fait du problème et entend sensibiliser le reste des Terriens à l’enjeu des débris en orbite autour de notre planète. Vendredi, elle a présenté à Londres sa machine sonore entièrement fabriquée avec des bouts d’objets spatiaux échoués sur Terre.

If you haven't already it's time to adopt some #SpaceJunkhttps://t.co/rAzvFjcoqJ
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— Project Adrift (@ProjectAdrift) 19 novembre 2016

Pour sensibiliser, Adrift propose également d’adopter un débris spatial.  En "adoptant" un des objets proposés par Adrift sur son site, on pourra recevoir un tweet dès qu’il passera au-dessus de notre tête.

Trois en particulier sont disponibles à l’adoption : Vanguard I, le premier satellite alimenté par le soleil lancé par les États-Unis en 1958 ; SuitSat, une combinaison spatiale russe lancée depuis la Station spatiale internationale en 2006 ; et Fengyun-1C, un satellite chinois intentionnellement détruit par la Chine en 2007 (un évènement qui a presque doublé le nombre de déchets spatiaux).

Pourquoi c’est un problème ?

Si la vaste majorité de ces déchets spatiaux font moins d’un centimètre, près de 30 000 d’entre eux mesurent plus de 10 centimètres et sont susceptibles de tomber sur la tête des Terriens à tout instant. Plus ou moins importants, chaque jour, des dizaines de bouts de métal retombent sur Terre depuis l’espace.

Anciens satellites, fusées ou capsules spatiales : tous ont été abandonnés en orbite de la Terre par les hommes qui, un jour, n’en ont plus eu besoin.

Un cimetière spatial en constante expansion, car à force d’entrer en collision les uns avec les autres, les déchets spatiaux se divisent et leur nombre augmente de jour en jour.

Dans l'espace, la Station spatiale internationale en a déjà fait les frais. L’astronaute Tim Peake avait notamment posté une photo d’un impact de 7 mm sur les vitres de la Cupola, le poste d’observation vitré de la Terre dans la Station spatiale internationale, résultat d’un impact d’un objet flottant dans l’espace.

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