Devinette : quel est le comble pour un réseau social financièrement à la dérive, qui n’arrive pas à trouver de repreneur et qui doit en conséquence fermer l’une de ses plateformes adjacentes ?

Réponse : voir des entreprises se bousculer au portillon pour acquérir la dite plateforme adjacente.

Alors que Twitter a annoncé fin octobre, en plus d’une suppression de 9 % de ses effectifs, sa décision de fermer son service de microblogging vidéo Vine, le site TechCrunch rapporte, en citant des sources proches du dossier, que le réseau social "aurait reçu un grand nombre de propositions, dont certaines venant d’Asie" au rachat de Vine.

Le chiffre de 5 entreprises gardées en lice par Twitter, contre une dizaine il y a quelques jours, est avancé dans l'article. On ne sait toutefois pas si PornHub, la plate-forme de vidéos pornographiques qui avait fait une proposition de rachat à Twitter dans les heures suivant l'annonce de la fermeture de Vine, est encore dans la course, ni même si cette proposition était réellement sérieuse.

Des offres qui pourraient changer la donne ?

Twitter n'a pas souhaité s'étendre sur les raisons qui l'ont poussé à se séparer de son service de mini-vidéos, mais son manque de rentabilité pourrait de toute évidence en être la cause : il y a quelques jours, le New York Times révélait que celui-ci coûtait près de 10 millions de dollars par mois en infrastructure et en salaires à l'entreprise, sans en rapporter autant.

Avec de telles offres sur la table, sans doute encouragées par l'émotion suscitée sur le Web par Twitter après l'annonce de la fermeture du service, Twitter pourrait bien être tenté de conserver d'une manière ou d'une autre la main dessus, via le code d'intégration ou l'archivage des petites vidéos.

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