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Lors du WSJD Live, le PDG de Netflix était invité à s'exprimer sur le futur du divertissement. Reed Hastings a plaisanté sur le fait qu'il voyait bien les séries être remplacées par des petites pilules bleues dans 20 ou 50 ans.

Quel est l'avenir du divertissement ? Certains pensent à la réalité virtuelle, d'autres au gaming. Mais Reed Hastings, le PDG de Netflix, a livré une réponse surprenante lors du WSJD Live, la conférence annuelle sur le numérique du Wall Street Journal. Le futur du divertissement pourrait être "pharmacologique" et prendre la forme de petites pilules de drogues à écouter le milliardaire de la Sillicon Valley.

Il s'agissait bien évidemment d'une plaisanterie mais, encouragé par le journaliste financier Dennis K. Berman, le PDG de Netflix a dû décrire l'idée qui lui passait par la tête. Il a commencé par recontextualiser en rappelant que c'était la marche naturelle de l'Histoire, une forme de divertissement remplace les précédentes : "À long terme, les films et les séries seront l'opéra et les livres d'aujourd'hui…il existera des produits de remplacements," a-t-il déclaré.

Netflix CEO @reedhastings: Long term "movies & TV shows will be like the opera & the novel. ... There will be substitutes." #WSJDLive

— WSJD (@WSJD) 25 octobre 2016

L'un de ces produits de substitution pourrait prendre la forme de "pilule de divertissement", selon Reed Hastings. Cette pilule nous emmènerait dans un voyage magique en nous faisant vivre de manière hallucinatoire le scénario d'un film. "Dans 20 ou 50 ans, on prendra une pilule bleue personnalisée, pour halluciner d'une manière divertissante", plaisante-t-il, selon Engadget. "Puis il suffira d'une pilule blanche pour revenir à la réalité." 

One potential substitute for movies? Netflix's @reedhastings muses on the "pharmacological," like a pill that entertains you. #WSJDLive

— WSJD (@WSJD) 25 octobre 2016

Reed Hastings aurait-il un peu trop binge-watché la trilogie "Matrix" ce week-end ?

Les meilleures plaisanteries sont les plus courtes, Reed Hastings a tout de même conclu que si la source du divertissement devait devenir "pharmacologique", l'humanité risquerait "d'avoir quelques problèmes".

Netflix ne semble donc pas prêt à remplacer son "chill" par des "pill".

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