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"Une liste de cibles" retrouvée sur le tueur des deux policiers

Un policier et sa compagne ont été tués, lundi, en région parisienne, par un individu se réclamant du groupe État islamique. François Hollande a dénoncé un "acte incontestablement terroriste". Retrouvez l'évolution de l'enquête sur notre liveblog.

  • Un homme se réclamant du groupe État islamique (EI) a tué, lundi 13 juin au soir, un couple de policiers, Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, et Jessica Schneider, 36 ans, à leur domicile, dans les Yvelines.Leur enfant de trois ans a été retrouvé sain et sauf mais en état de choc.  L'attaque a été revendiquée mardi par le groupe terroriste via son agence Amaq.
  • Le meurtrier âgé de 25 ans, du nom de Larossi Abballa, a été abattu par le Raid. Il avait déjà été condamné en septembre 2013 pour avoir participé à une filière d'envoi au Pakistan de volontaires pour le jihad. Pendant son incarcération, il s'était "livré à des actes de prosélytisme d'islamisme radical", a détaillé François Molins.
  • Larossi Abballa "connaissait la qualité de policier de la victime", a affirmé le procureur de la République François Molins lors d'une conférence de presse. "Une liste de cibles" de personnalités publiques, policiers, journalistes ou rappeurs a été retrouvée sur les lieux, ainsi que trois téléphones et trois couteaux, dont un ensanglanté. Une perquisition à son domicile a permis de saisir des documents et du matériel informatique actuellement analysés par les enquêteurs. 
     
  • La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. Trois hommes de 27, 29 et 44 ans ont été placés en garde à vue, a indiqué François Molins.
  • L'enquête doit permettre de "mettre hors d'état de nuire d'éventuels complices", a déclaré le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve qui a rendu visite au commissariat des Mureaux dans lequel travaillait les deux policiers.
  • Le président François Hollande a dénoncé un "acte incontestablement terroriste", à l'issue d'une réunion de crise, tenue mardi matin à l'Élysée. Il a indiqué qu'il souhaitait "des moyens supplémentaires" et que la mobilisation soit portée à son "niveau maximal".
  • Le port d'arme hors service pour les policiers restera d'ailleurs autorisé après l'état d'urgence, qui doit s'achever le 26 juillet. 
  • Le maire de Magnanville a appelé à un rassemblement citoyen, mercredi 15 juin à midi, pour rendre hommage aux deux policers tués. Une minute de silence sera également respectée à la même heure au ministère de l'Intérieur.