Alors que se profile un "clasico" en finale de la Coupe de France, samedi 21 mai au Stade de France, difficile d’imaginer l’OM capable de rivaliser avec le PSG. Les chiffres, en tous les cas, vont tous dans le sens d’un inévitable succès parisien.
Depuis la mi-avril et les résultats des demi-finales de la Coupe de France, une question brûle les lèvres des amateurs de foot : l’Olympique de Marseille peut-il battre le PSG en finale ? Il y a un mois, la probabilité que les Phocéens réalisent l’exploit, samedi 21 mai au Stade de France, était déjà très faible. Et au fil des semaines, la tendance s’est confirmée…
Un simple coup d’œil sur les chiffres de la saison suffit à lui seul pour mesurer le fossé qui existe entre cet OM 2015/16, 13e de Ligue 1, et le champion de France. En matière d’efficacité offensive, déjà, le PSG rafle tous les honneurs. Les hommes de Laurent Blanc ont marqué à 102 reprises en L1 cette saison, soit une moyenne de près de 2,68 buts par matches. En face, l’OM n’a trouvé le chemin qu’à 48 reprises (1,25 buts par match).
Parmi les deux effectifs, quatre joueurs des deux clubs ont franchi la barre symbolique des dix buts cette saison, et trois sont Parisiens : Ibrahimovic (38 buts), Cavani (19 buts) et Di Maria (10 buts). L’OM, lui, n’a vu briller que Batshuayi, auteur de 17 réalisations, loin devant Nkoudou, Cabella et Alessandrini (5 buts chacun). Le buteur belge, esseulé, pèse au final assez peu face à l’armada offensive francilienne.
Derrière, le PSG est aussi devant
En défense, l’écart est tout aussi criant. Le PSG, particulièrement imperméable cette saison, n’a encaissé qu’un but tous les deux matches (19 buts encaissés) et revendique du coup une différence de buts hallucinante de +83.
L’OM, en revanche, n’a pas non plus brillé dans ce secteur. Le club olympien, qui n’a toujours pas véritablement trouvé de charnière type, a encaissé 42 buts, soit plus d’un but par match (1,1). Une statistique qui porte la différence de buts de l’OM sur la saison à +6, un moindre mal puisque le gardien et capitaine marseillais Steve Mandanda a réalisé une saison de haut vol pour permettre aux siens d’éviter une fin de saison stressante.
L’OM écrasé par les chiffres
Toutes les autres statistiques vont également dans le sens du PSG. Ainsi, selon les données de la Ligue professionnelle de football (LFP), Paris tient sans surprise beaucoup plus le ballon que l’OM (63 % de possession contre 56 %), le fait mieux circuler (843 ballons joués par match contre 640) et frappe beaucoup plus souvent au but (255 tirs contre 183).
Enfin, dernier fait implacable en faveur des coéquipiers de Zlatan : à deux reprises, ils ont affronté l’OM cette saison, pour autant de succès (2-1 au Parc des princes le 4 octobre, puis 1-2 au Vélodrome le 7 février). Une série de données qui a fini de convaincre observateurs et professionnels du milieu que le PSG est le grandissime favori de cette finale de Coupe de France. Les bookmakers ne s’y trompent d’ailleurs pas : les côtes proposées aux parieurs tournent autour d’1,3 contre un pour Paris et grimpent jusqu’à 10 contre un pour l’OM. Un grand écart que l’on a observé également sur le terrain tout au long de la saison.