Le président de la chambre des députés du Brésil a lancé, mercredi, une procédure de destitution à l'encontre de la présidente de gauche, Dilma Rousseff. Une commission parlementaire doit décider du bien-fondé de cette action.
Nouveau camouflet pour Dilma Rousseff. Le président de la chambre des députés du Brésil, Eduardo Cunha, a lancé, mercredi 2 décembre, une procédure de destitution contre la présidente brésilienne, basée sur des accusations de maquillage des comptes de l'État en 2014 et 2015.
"Cela veut dire autoriser l'ouverture (de la procédure), non pas en juger du bien-fondé, ce qui reviendra à la commission spéciale (de la chambre basse) de l'accepter ou la rejeter", a déclaré en conférence de presse Eduardo Cunha, farouche adversaire de Mme Rousseff.
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La demande avait été formulée en septembre par l'opposition, qui accuse la présidente d'avoir fraudé le fisc et manipulé les comptes publics pour assurer sa réélection en 2014.
Une commission parlementaire spéciale formée de représentants de tous les partis doit désormais décider de la pertinence de la destitution, qui devra ensuite être approuvée à la majorité des deux tiers. Si les députés votent la destitution, le Sénat disposera ensuite de 90 jours pour se prononcer à son tour.
Avec AFP et Reuters