logo

Un navire français recueille 217 naufragés au large de la Libye

Un patrouilleur de haute mer de la marine française a récupéré samedi 217 personnes, qui se trouvaient à bord de trois embarcations en difficulté au large de la Libye. Deux passeurs présumés ont été interpellés.

Un patrouilleur de la marine française, présent en mer Méditerranée pour renforcer le dispositif européen de surveillance Triton, a sauvé samedi 217 personnes au large de la Libye.

Les naufragés, tous des hommes, se trouvaient à bord de trois embarcations en difficulté. Deux passeurs présumés ont été interceptés, a indiqué la préfecture maritime de Toulon, précisant que les naufragés et les passeurs seraient "remis aux autorités italiennes".

Deux hommes ont été pris en charge par le médecin et les infirmiers militaires à bord du patrouilleur "Commandant Birot', équipé en matériel médical et sanitaire.

Le ministère de la Défense avait annoncé mardi l'envoi du "Commandant Birot" pour renforcer le dispositif mis en place afin de faire face à l'afflux de bateaux de migrants. L'Union européenne a décidé, après une série de naufrages ayant entraîné la mort de plusieurs centaines de migrants, de renforcer sa présence en mer.

En Italie, les gardes-côtes ont annoncé avoir coordonné le secours d'au moins six embarcations de migrants samedi matin en Méditerranée, alors que d'autres opérations étaient encore en cours. Samedi soir, ils n'étaient pas encore en mesure de donner une évaluation du nombre de personnes secourues dans la journée, mais ont évoqué "une journée très chargée".

Vendredi, ils avaient secouru 220 migrants originaires d'Afrique sub-saharienne, qui se trouvaient à bord de deux embarcations en difficulté dans les eaux libyennes et qui ont débarqué samedi matin sur l'île de Lampedusa.

L'opération Triton, coordonnée par Frontex, l'agence européenne pour la surveillance des frontières, a été lancée en novembre 2014 pour aider l'Italie à contrôler ses frontières maritimes et récupérer les migrants sur des embarcations en perdition.

Avec AFP