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"Jouyet, Fillon, qui ment ?"

Presse française, lundi 10 novembre 2014. Au menu de cette revue de presse, les versions contradictoires de Jean-Pierre Jouyet et François Fillon à propos de leur déjeuner où les déboires judiciaires de Sarkozy auraient été abordés, un entretien avec le chef d’état-major des armées, et deux femmes.

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A la Une de la presse française, les versions contradictoires de Jean-Pierre Jouyet et François Fillon à propos d’une accélération des procédures judiciaires visant Sarkozy.
Alors que le secrétaire général de l’Elysée reconnaît avoir abordé ce sujet lors d’un déjeuner avec Fillon, celui-ci nie toujours, et accuse le secrétaire général de l’Elysée de «mensonge». L’affaire «tourne au scandale d’Etat». Le Figaro sait «à qui profite le crime»: Marine Le Pen. «La présidente du FN n’a guère à se plaindre. Ses adversaires rivalisent d’imagination pour la mettre en valeur».
Pour le Figaro, le «perdant» de l’histoire est Fillon, qui n’a jamais caché avoir été «outré par le Sarkothon et le paiement par l’UMP des pénalités infligées à Sarkozy». L’affaire «offre une belle occasion à Sarkozy de se poser en victime», et à Juppé de «se poser plus que jamais en sage, extérieur aux conflits de personnes».
Libération parle d’un «jeu de massacre» et évoque un ancien président, Sarkozy, qui «ne pouvait rêver» meilleure «aubaine» pour «reprendre le refrain du complot d’un improbable cabinet noir».
Du côté de l’Opinion, on s’interroge surtout sur le rôle de Jouyet, qui de toute évidence a menti. Jouyet, présenté comme «le maillon faible» de l’Elysée - un de plus, après Cahuzac, Thévenoud et Morelle.
Le bras droit de Hollande se retrouve «dans la tourmente», constate le Parisien, qui s’interroge sur la partition jouée par ce très proche du président, devenu un «boulet».
Une affaire embarrassante pour un gouvernement, dont les réformes économiques sont par ailleurs toujours critiquées. S’il ne dit pas tout le bien qu’il pense des efforts demandés à ses troupes, le chef d’état-major des armées, rappelle dans un entretien aux Echos, 11 novembre oblige, l’ampleur des réductions d’effectifs dans l’armée, qui représentent «deux tiers des suppressions de postes de l’Etat».
A noter également, cet appel à la paix pour Jérusalem, dans la Croix. Face à la tension grandissante à Jérusalem, qui «semble en train de devenir le lieu d’une troisième Intifada», le journal appelle les acteurs internationaux à exercer une «pression constructive», pour parvenir à une «désescalade» permettant «une cohabitation entre deux Etats», Israël et la Palestine, «qui garantirait le respect des lieux saints et leur libre accès pour les fidèles du monde entier».
On termine par une rubrique féminine, dans le Parisien. Isabelle Kocher va à être nommée numéro 2 de GDF Suez. Cette nomination devrait lui permettre de devenir numéro 1 en 2016, et donc la première femme à diriger une entreprise du CAC 40. Nabilla, starlette de la téléréalité dont les sorties laissent rêveurs les amateurs de prothèses mammaires et de bons mots, a été placée en détention provisoire pour avoir poignardé son petit ami. Ce fait divers passionne les réseaux sociaux depuis vendredi…
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