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Les musulmans de France unis contre la barbarie

Vendredi matin, la presse française revient sur la mobilisation des musulmans de France contre la barbarie des jihadistes, après l’assassinat de l’otage français Hervé Gourdel en Algérie.

"Non à la Barbarie", titre "Aujourd’hui en France". Le quotidien donne la parole aux Français de confession musulmane, personnalités ou anonymes. Ils s'accordent pour condamner les exécutions commises par les jihadistes, les qualifiant d'horribles. Mais ils ne souhaitent pas tous se sentir obliger de condamner systématiquement les actes terroristes commis au nom de l’islam.

Le quotidien "Libération" pose d'ailleurs cette question : "Les musulmans de France doivent-ils condamner et donc se justifier après chaque acte terroriste au nom de l’islam ?" Oui, selon le quotidien de gauche. Ces condamnations sont dignes et utiles à la fois, contre l’islam radical et contre l’extrême droite qui prône la guerre des civilisations.

"Le Figaro" revient, quant à lui, sur "l’ennemi intérieur", une expression employée par le Premier ministre pour qualifier les jihadistes français partis combattre en Irak et en Syrie. On apprend que la principale difficulté est de les "profiler". Il y a dix ans, le terroriste était un homme d’une trentaine d’année, originaire de métropole et de grandes villes. Aujourd’hui ces mêmes candidats au jihad sont des hommes, des femmes et même des adolescents. Citadiens ou ruraux, ils subissent un embrigadement express via les réseaux sociaux. Il est donc très difficile de définir leur profil.

La presse française ne fait pas l’impasse sur le retour de l’ancien chef de l’État Nicolas Sarkozy après la tenue de son premier meeting dans le nord de la France. " Le Figaro" évoque "un retour par la droite", largement inspiré de la campagne de 2012.

De son côté, " Libération" souligne que le chef de l’État n’a toujours pas tranché sur "l e mariage pour tous", un sujet qui divise au sein même de l’UMP. Le journal cite le président : "Nous nous réunirons et nous déciderons". Une pirouette à l'image de ce premier discours, selon le quotidien de gauche.