Le président de la République a répondu pendant deux heures, jeudi, aux questions des journalistes réunis à l'Élysée. Il a notamment abordé la question de la lutte contre l'organisation de l'État islamique et promis un "soutien aérien" à l'Irak.
- Irak : François Hollande a annoncé que la France accorderait son soutien aux autorités irakiennes pour des frappes aériennes contre les jihadistes de l’organisation de l'État islamique. En revanche, il a prévenu qu’il n’y aurait pas de "troupes au sol".
- Syrie : Il a ensuite déploré que la communauté internationale soit restée "inerte" en Syrie, permettant notamment au groupe État islamique de prospérer.
- Ebola : Un hôpital militaire français sera mis en place en Guinée pour lutter contre le fléau d’Ebola.
- Mistral : François Hollande a affirmé que les navires Mistral pourraient être livrés à la Russie "si le cessez-le-feu est respecté" en Ukraine et si "le processus de règlement est achevé".
- Europe, croissance : Le président a mis en garde contre "un scénario de fin de croissance" en Europe, tout en estimant que la position de la France "commençait à être entendue".
- Libye : François Hollande a exclu toute intervention de la France en Libye. "La Libye est un sujet de grave préoccupation […] Mais la France ne peut pas être présente sur tous les terrains […] C'est au niveau international, au niveau de l’ONU, qu’une action doit être engagée […] La France ne peut pas prendre, seule, cette initiative [d'attaque]. "
- Sur les otages français : La France "ne paie pas de rançon et ne pratique pas d'échange de prisonniers", a de nouveau martelé François Hollande avant de rappeler qu’il restait encore un otage français au Sahel, Serge Lazarevic.
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