Presse française, mercredi 10 septembre 2014. Au menu de cette revue de presse, l’indignation provoquée par l’affaire Thévenoud, le combat des mères de soldats russes envoyés en Ukraine, et la lutte contre Ebola au Liberia.
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A la Une de la presse française, ce matin, la rentrée des députés, pour une session extraordinaire - un retour sur les bancs de l’assemblée dans une atmosphère pas précisément au beau fixe.
Dans une semaine, Manuel Valls va leur demander de lui accorder leur confiance - «c’est pas gagné!», nous dit le Parisien, qui parle de «climat délétère» au sein de la majorité. Le Premier ministre va devoir négocier pied à pied pour faire passer chacune de ses réformes. «Déficit, chômage, pacte de responsabilité… tout patine», écrit le Parisien, pour qui «rien ne démontre que le gouvernement va réussir à obtenir du patronat les fameuses contreparties aux baisses de prélèvements accordées aux entreprises».
Cette majorité en difficulté risque, en outre, de perdre le sénat dans quelques jours. 178 des 348 sièges de sénateurs vont être renouvelés le 28 septembre, et ils risquent de faire basculer le sénat à droite. «Parfois j’ai envie de tout plaquer», confesse un Hollande dessiné par le Parisien. «Prends exemple sur Thévenoud qui s’accroche à son poste!», l’encourage Valls, en référence au secrétaire d’Etat, tout juste débarqué du gouvernement et du PS pour avoir omis de déclarer ses impôts, et qui s’accroche maintenant à son mandat.
«Rentrée parlementaire délétère pour Valls», confirme l’Opinion, qui montre Thomas Thévenoud de retour dans l’hémicycle - sa décision de ne pas abandonner son siège ne passe pas: «Comment imaginer ce sentiment d’impunité, cette légèreté dévastatrice?».
Atmosphère difficile également à droite, où Nicolas Sarkozy s’apprête à annoncer sa candidature à la tête de l’UMP. Libération rappelle les nombreux obstacles judiciaires qui l’attendent et affirme avoir eu accès à des documents prouvant qu’il aurait démarché des émirs et des milliardaires pour financer Columbia, un projet de fonds d’investissements conduit avec l’homme d’affaires Stéphane Courbit. Rien d’illégal à ça, ce qui froisse Libé, c’est que cette histoire illustrerait, une fois de plus, les «fréquentations ambiguës» de l’ex-président avec les milieux d’affaires.
A noter également, l’entretien accordé au Figaro par le ministre de la Défense, qui s’inquiète de la dégradation sécuritaire dans le sud de la Libye. D’après Jean-Yves Le Drian, le sud du pays se serait transformé en une plate-forme «où les groupes terroristes viennent s’approvisionner, y compris en armes, et se réorganiser».
On a évoqué hier le cas Nemmouche, et les révélations du journal Libération, qui affirmait que l’auteur de la tuerie de Bruxelles, également ex-geôlier en Syrie, s’était vanté de vouloir commettre un attentat en France le 14 juillet. Le parquet de Paris a démenti cette information, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve également, mais ce matin, Libération persiste et signe.
On termine avec tout autre chose, une étude surprenante sur la paternité. D’après une étude américaine, elle boosterait les carrières masculines - lu dans le Figaro.
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