Suspendu le 20 mai dernier, le procès d’Oscar Pistorius a repris, lundi 30 juin, à Pretoria. L’athlète paralympique sud-africain, qui doit répondre du meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp, le 14 février 2013, a été jugé responsable de ses actes.
Après un ajournement de plus d’un mois pour évaluation mentale, le procès du champion paralympique sud-africain Oscar Pistorius a repris lundi 30 juin à Pretoria. Les experts ont conclu à son entière responsabilité pénale lors des faits en 2013. Il est poursuivi pour le meurtre de sa petite amie Reeva Steenkamp, décédée lors de la nuit de la Saint-Valentin 2013.
" Pistorius ne souffrait pas d'un trouble mental ou d'une infirmité qui l'aurait rendu pénalement irresponsable de l'acte dont il est accusé", ont conclu les quatre experts sollicités pour examiner l'athlète, selon la lecture de leur rapport à la barre, effectuée par le procureur Gerrie Nel.
"Pistorius était en mesure d'apprécier que ce qu'il faisait était mal", a-t-il ajouté, soulignant que les trois psychiatres et le quatrième clinicien sollicité, un psychologue, avaient abouti aux mêmes conclusions, quoique reportées dans deux rapports séparés.
Afin d'assurer un procès équitable, l'audience avait été suspendue le 20 mai pour permettre au sportif de se faire examiner dans un hôpital psychiatrique de Pretoria et obtenir un diagnostic indépendant. La défense avait en effet suggéré que Pistorius souffrait d'un trouble anxieux généralisé remontant à l'enfance et susceptible d'avoir contribué à son geste fatal.
Barry Roux, l'avocat de Pistorius, n’a pas réagi immédiatement aux conclusions de ces experts, tout comme la juge Thokozile Masipa, chargée du procès. Celle-ci a ordonné la poursuite de l'audience, qui doit voir comparaître plusieurs témoins cités par la défense de l’athlète.
Avec AFP