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"L'Europe... et Nicolas Sarkozy"

Au menu de cette revue de presse du jeudi 22 mai, la tribune de Nicolas Sarkozy sur l'Europe publiée par "Le Point", une nouvelle polémique signée Le Pen père, les adieux de Cohn-Bendit et la grogne de l'armée et des universités françaises.

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Au menu de la presse française, ce matin, une tribune signée Nicolas Sarkozy. Deux mois après son intervention à la veille des municipales, l’ex-président présente cette fois ses propositions pour l’Europe.
Il a, paraît-il, beaucoup tergiversé, avant de se lancer - le revoilà, donc, ce matin, à la une du "Point", décidé à s’engager dans les européennes, avec un texte dramatique : "l’enjeu, assure l’ex-président, c’est  l’Europe ou le déclin". Nicolas Sarkozy estime nécessaire une «refondation» européenne  et la suspension de Schengen.
"Sarkozy s’engage pour l’Europe", titre "Le Figaro", qui parle d’un "plaidoyer" en faveur de l’UE. Sarkozy assure vouloir réconcilier "ceux qui veulent encore croire à l’Europe et ceux qui n’y croient plus".
L’ex-président soigne son profil de rassembleur. "Le Figaro", toujours, relève que tout le monde, ou presque, peut trouver dans cette tribune de quoi renforcer ses certitudes : les europhiles se réjouiront de le voir entonner à son tour la sempiternelle rengaine "l’Europe, c’est la paix"; les souverainistes se féliciteront d’un hymne à l"’identité si forte et si particulière" de notre pays. Les chantres d’une intégration économique renforcée remarqueront son appel à "une grande zone économique franco-allemande stable et cohérent" -une "synthèse" qui permet à Sarkozy de peaufiner son image de "rassembleur d’une droite déboussolée".
Le site du "Figaro" parle d’un texte en forme de "tacle discret" à François Hollande : en déclarant que l’Union européenne permet d’éviter des "dérives" sur les impôts ou les déficits, Nicolas Sarkozy critique en filigrane la présidence Hollande.
Nicolas Sarkozy et l’UMP craignent une arrivée en tête, dimanche, du FN de Marine Le Pen, dont le père vient de susciter la polémique. Tête de liste aux européennes dans le Sud-Est, Le Pen père s’est lancé dans une tirade sur l’explosion démographique dans le monde, et en Afrique: "Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois" . D ’après Jean-Marie Le Pen, un virus meurtrier pourrait donc régler les problèmes d’immigration. "Libération" estime que "Marine Le Pen et ses proches ont beau s’évertuer à prouver que le Front national en a fini avec ses années nauséabondes, le paternel ramène tout le monde à la réalité".
Jean-Marie Le Pen reste dans la course, lui, s’apprête à quitter la politique: Daniel Cohn-Bendit fait ses adieux à la scène européenne, et regrette dans "Libération" que nos responsables nationaux continuent de "se regarder le nombril" : "quand ils parlent de l’Europe, c’est cul serré".
On termine avec la grogne, en France, de l’armée face à la multiplication des coupes budgétaires. Les quatre chefs d’état-major des Armées, Terre, Air et Marine, pourraient refuser de mettre en œuvre une nouvelle réduction du budget de la Défense, d’après "L’Opinion".
"Grogne" également dans les universités. Selon "Libération", les facs s’inquiètent du projet du gouvernement de les regrouper en grands pôles universitaires.
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