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Attentat meurtrier contre la police militaire au Yémen

Alors que l’armée yéménite mène une offensive contre les combattants d’Al-Qaïda, un attentat suicide, considéré comme des représailles, a fait plusieurs morts dimanche, parmi les militaires.

Douze militaires ont été tués et douze autres blessés, dimanche 11 mai, dans un attentat suicide attribué à Al-Qaïda contre un camp de la police militaire à Moukalla, dans le sud-est du Yémen, a indiqué un responsable militaire. Alors qu’un précédent bilan faisait état de 11 militaires tués et de six blessés, le corps d'un douzième soldat et six blessés ont été retirés des décombres.

Selon ce responsable, "une partie du bâtiment s'est effondrée sous l'effet de la déflagration". L'hôpital de la ville a en outre annoncé qu'un civil avait succombé à ses blessures, portant le bilan de l'attentat à 13 morts.

Le kamikaze, qui a fait exploser sa charge après avoir forcé la porte d'entrée du camp, "appartient à Al-Qaïda", a affirmé le responsable militaire.

Cet attentat semble être une action de représailles de la part d'Al-Qaïda après la récente offensive menée par l'armée yéménite dans les provinces de Chaboua et Abyan.

Par ailleurs, dimanche matin, trois hommes armés, qui tentaient d'attaquer un point de contrôle près du palais présidentiel dans la capitale yéménite, ont été tués, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Il s'agit du deuxième incident de ce type en deux jours près du palais présidentiel de Sanaa.

Avec AFP et Reuters