L'élection présidentielle algérienne aura lieu le 17 avril prochain et le président sortant Abdelaziz Bouteflika se présente pour un quatrième mandat. Malade et affaibli par un accident vasculaire cérébral, il se fait très rare sur la scène politique, ce qui suscite de nombreuses interrogations. Face à un système verrouillé, rétif à l'alternance et au changement insufflé par les printemps arabes, la société civile algérienne tente de s'organiser.
Bravant les interdictions policières, des journalistes, des intellectuels et des militants tentent d'exprimer leur ras-le-bol et osent enfin sortir au grand jour. Nos reporters les ont rencontrés.