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Vidéo : "l'alliance franco-américaine n'a jamais été aussi forte"

Lors de la conférence de presse commune tenue mardi à la Maison blanche, les présidents François Hollande et Barack Obama ont affiché leur volonté d'oeuvrer ensemble à relever les grands défis internationaux.

Revivez la conférence de presse de François Hollande et Barack Obama

Ils se sont donnés du "François" et "Barack" pendant plus d'une heure. Lors d’une conférence de presse commune, donnée mardi à la Maison Blanche, les présidents François Hollande et Barack Obama ont rappelé l’amitié qui unit Paris à Washington.  "L'alliance franco-américaine n'a jamais été aussi forte", a souligné Barack Obama. "Et la coopération que nous voyons dans toute une série de sujets est plus profonde qu'elle ne l'était, je pense, il y a encore cinq ans, dix ans, vingt ans", a-t-il poursuivi. Les deux chefs d’Etats ont passé en revue de nombreuses questions de politique internationale et économique.

Anniversaire du Débarquement
Fort des liens historique s qui unissent les deux pays, le président américain Barack Obama a annoncé qu'il se rendrait en Normandie en juin prochain pour célébrer le Débarquement des forces alliées. "J'ai accepté l'invitation de Francois (Hollande) et je me rendrai en France en juin pour marquer le 70e anniversaire du D-Day", le 6 juin 1944.

Surveillance NSA
Même l’épisode "Snowden" n’a pas ent a ché l’amitié entre les deux puissances. Alors que les révélations de l’ancien consultant de la NSA sur l'existence d'un système d'espionnage systématique des pays européens par les Etats-Unis avaient mis à mal les relations entre les deux pays, la "confiance mutuelle" a été restaurée, a assuré François Hollande. "Cette confiance mutuelle est fondée sur le respect mais également sur la protection de la vie privée, des données personnelles, et l’assurance que n’importe quel individu, malgré le progrès technologique, n’est pas espionné", a-t-il poursuivi.
Politique étrangère
É voquant  la politique étrangère, Barack Obama a salué le "courage et la détermination" de son homologue français . "Du Mali à la Syrie et l'Iran, vous avez fait preuve de courage et de détermination et je veux vous remercier pour votre leadership et votre partenariat étroit avec les Etats-Unis", a déclaré le président des États-Unis .
Le dossier syrien
Concernant la Syrie, Barack Obama a affirmé qu’il continuait à explorer "toutes les options" mais, qu’à ce jour, il ne pensait toujours pas que la "solution soit militaire". Le président américain a affirmé que la Russie, alliée de Damas, avait la "responsabilité de s'assurer que la Syrie se conforme " au transfert des armes chimiques hors de Syrie. Selon lui, seules trois cargaisons d'armes chimiques ont quitté à ce stade le port syrien de Lattaquié.   D’après les termes de l'accord signé le 14 septembre2013 , l'intégralité de l'arsenal chimique syrien doit être détruite d'ici le 30 juin.
Nucléaire iranien
D’une  même voix, Barack Obama et François Hollande ont mis en garde les entreprises étrangères prospect a nt en Iran. Elles le font "à leurs risques et périls", a estimé le président américain promettant une "pluie de sanctions" pour celles qui ne respecteraient pas l’embargo international. Il a assuré que la France et les Etats-Unis étaient engagés à renforcer les sanctions existantes pour dissuader l’Iran de poursuivre son programme nucléaire.
Accord de libre échange entre les Etats-Unis et l'Union européenne
Sur les questions économiques, les présidents ont également loué la coopération transatlantique. François Hollande a ensuite plaidé pour une accélération de l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis, sous peine de voir les crispations et les peurs prendre le dessus. " Dès lors que les principes sont fixés, que les mandats sont donnés, que les intérêts sont connus, aller vite n’est pas un problème, c’est une solution", a poursuivi François Hollande.  Les Etats-Unis et l’Union européenne sont déjà le principal partenaire commercial l’un de l’autre, avec des échanges qui ont dépassé l’an dernier 500 milliards d’euros.

L’attractivité  internationale

François Hollande a enfin dit vouloir renforcer l’attractivité de la France où sont déjà implantées plus de 2000 entreprises américaines. Il a annoncé " un conseil d’attractivité" pour faire valoir ce que  la France a à  proposer.  Il a également salué les investissements français sur le sol américain :"Je ne suis pas protectionniste. Quand il y a des talents français qui vont investir aux Etats-Unis, c’est bon pour les deux économies", a-t-il affirmé.