
Un député norvégien, Per Sandberg, a proposé de fermer l’accès du territoire de son pays aux Roms, aux Bulgares ... et aux Français. Selon l’élu, les habitants de l’Hexagone seraient connus pour être des "criminels notoires".
Les Français devenus persona non grata en Norvège ? L’idée a de quoi faire sourire, elle est pourtant très sérieusement défendue par un député norvégien, Per Sandberg, un élu du parti populiste le Progrès norvégien (FrP).
L’homme, connu pour ses positions extrémistes, estime qu’il serait préférable pour son pays de ne pas accueillir les Bulgares, les Roms… et les Français sur le territoire norvégien. "Ils doivent être arrêtés à la frontière (…). Ces trois catégories de personnes troublent l’ordre public et sont une menace pour la paix", a ainsi déclaré le député.
"Les Français se livrent souvent à des activités criminelles"
Pour Per Sandberg, stopper l’arrivée des Français est une mesure de sécurité publique. "Il est désormais prouvé que les Français se livrent souvent à des activités criminelles, a-t-il lâché. Nous devons immédiatement stopper ce flux de mendicité et de criminalité."
Ce n’est pas la première fois que Pan Sandberg se distingue par des propositions de loi, au mieux , farfelues, au pire, xénophobes. En 1999, il soutenait une mesure proposant d’expulser du territoire les immigrés dont les enfants avaient été condamnés. En 2006, il avait affirmé qu’une grande partie de la population norvégienne était soumise à la charia, la loi islamique.
Dans un communiqué, l’ambassade de France à Oslo a fait part de sa profonde surprise des propos tenus par l’élu et de l’émotion suscitée dans la communauté française de Norvège". En retour, le conseiller en communication du FrP a présenté ses "vives excuses" à l’ambassade et à la communauté française.