
Après le renoncement de Jean-Louis Borloo, l'ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé jeudi sa candidature à Paris pour les municipales de 2014. Elle apparaît désormais comme ultra favorite pour représenter la droite et le centre.
L'ex-ministre UMP Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM) a annoncé jeudi 14 février sa candidature à Paris pour les municipales de 2014 : "J'ai décidé d'être candidate à la mairie de Paris dans le cadre de la primaire ouverte qui a été annoncée. Je souhaite qu'elle soit ouverte le plus largement possible à tous les électeurs, à tous les Parisiens qui souhaitent l'alternance et à tous les candidats", a déclaré la députée-maire UMP de Longjumeau (Essonne) dans une interview vidéo au "Parisien" mise en ligne sur le site du quotidien.
NKM a également déclaré que sa candidature était "d'abord le fruit d'une réflexion personnelle". "J'ai été sollicitée par des élus de Paris, par des Parisiens. J'ai beaucoup réfléchi, c'est une décision non pas de raison mais de passion. J'ai envie de mener cette bataille".
Elle apparaît désormais comme ultra favorite pour représenter la droite et le centre après le renoncement du président de l'UDI Jean-Louis Borloo. Le président de l'Union des démocrates et indépendants (UDI) a en effet mis un terme aux rumeurs qui circulaient en annoncant qu'il ne serait pas "candidat à titre personnel".
"Jean-Louis Borloo réaffirme sa position : il n'est pas candidat à titre personnel à cette élection et sa tâche prioritaire est et reste la construction de [son] jeune parti", indique l'UDI dans un communiqué. Il souhaite cependant, "avec l'UDI Paris, que les centristes et indépendants prennent toute leur part dans ce combat pour la reconquête de la capitale", précise le parti.
NKM soutenue par 77 élus UMP
Soixante dix-sept élus et délégués UMP parisiens avaient appelé jeudi l'ancienne ministre de l'Écologie à se présenter à la primaire UMP. "Nous, conseillers de Paris, conseillers d'arrondissement et délégués de circonscription, convaincus qu'une alternance à Paris est nécessaire et possible en 2014, autour d'un projet de renouveau et d'une personnalité en mesure de nous rassembler, appelons à la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet", dit l'appel signés, entre autres, par Jean-François Lamour, Bernard Debré ou encore Claude Goasguen.
En a-t-elle parlé avec François Fillon, un temps pressenti ? "J'ai naturellement parlé de ce projet avec beaucoup. Je ne suis la candidate de personne, adoubée par personne, je ne veux pas être la candidate d'un parti, je souhaite être la candidate des Parisiens", a répondu NKM.
Celle qui fut porte-parole de Nicolas Sarkozy lors de la dernière campagne présidentielle a cependant dit "souhaiter recevoir" le "soutien" de l'ancien Premier ministre "et peut-être son engagement dans cette campagne". Interrogée enfin sur son parachutage, l'élue de l'Essonne a ironisé: "Si c'est un parachutage, c'est un parachutage en Pass Navigo".
Avec dépêches