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Un dégagement gazeux survenu dans une usine de Rouen a atteint l'Île-de-France dans la nuit de lundi à mardi. Le gaz, du mercaptan, ne présenterait pas de danger pour la santé, selon le ministère de l’Intérieur.

Un dégagement gazeux dans une entreprise chimique de Rouen a incommodé, dans la nuit de lundi à mardi, les habitants de Normandie mais aussi d'Île-de-France.

Le nuage est parti lundi de l'entreprise de produits chimiques Lubrizol, située à Rouen. Le gaz concerné est du mercaptan, celui qui donne son odeur au gaz de ville. "Ça a commencé vers 11H00 lundi matin", a précisé une source des services de secours.

Lignes de secours saturées

Dans la nuit de lundi à mardi, les services de secours ont été pris d’assaut par des centaines d’appels venant de populations inquiétées par cette odeur.

En réaction, l'Intérieur a invité les habitants des départements concernés en Haute-Normandie et en Île-de-France à ne "pas joindre les services d'urgence afin de ne pas saturer les lignes de secours".

Des Parisiens ont par ailleurs appelé l'agence de presse AFP pour se plaindre de l'odeur et de maux de tête, tandis que sur un site Internet des centaines de personnes, habitant Paris mais aussi l'Eure, l'Essonne, les Yvelines, le Val-de-Marne ou le Val-d'Oise, évoquaient une "odeur insupportable", "maux de tête" et "nausée".

"Non toxique"

Qualifié de "non toxique" par la préfecture de Seine-Maritime, ce dégagement gazeux ne présente cependant "aucun risque pour la santé", a indiqué mardi le ministère de l’Intérieur. Des informations confirmées plus tard par le ministère de la Santé.

"Le mercaptan est un marqueur très olfactif de type gaz de ville, connu de tous, et qui ne présente pas de risques pour la santé", a affirmé dans un communiqué le ministère.

Sur l’antenne de FRANCE 24, Nathalie Balkaev, chargée de communication au sein de Lubrizol, a expliqué, mardi matin, que la situation à l’usine était toujours en cours de résolution. "On continue à introduire des neutralisants dans le produit chimique," a-t-elle précisé, ajoutant qu’une analyse des causes de l’incident n’avait pas encore démarré.
 

FRANCE 24 avec dépêches

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