Presse internationale, Vendredi 24 février. Au menu de la presse internationale ce matin, l’appel à l’aide la journaliste française blessée à Homs, les options dans le dossier syrien, les divisions au sein de l’opposition syrienne et les Oscars.
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Et on commence cette revue de presse internationale avec The Guardian qui met en une la photo de la journaliste française Edith Bouvier gravement blessée à Homs.
Le quotidien britannique se pose une question : les deux journalistes qui sont morts dans un bombardement à Homs l’Américaine Marie Colvin et le photographe français Rémi Ochlik étaient-ils visés ?
Pas de réponse claire …des journalistes, dont un de Libération, a assuré qu’on les avait menacés quelques jours avant l’attaque. Des activistes syriens assurent que l’armée syrienne a délibérément visé les endroits où il y avait un signal satellite mais The Guardian conclue : cette accusation ne peut être vérifiée.
The Independent, lui, détaille les différentes options qui existent pour mettre fin à cette répression : l’intervention militaire, le corridor humanitaire, le renforcement des sanctions économiques ou l’armement des rebelles. L’avantage de cette dernière option, c’est de donner aux rebelles le moyen de se défendre. Le problème c’est que des islamistes auraient infiltré l’opposition. L’Occident aurait donc peur de reproduire l’expérience afghane. Dans les années 80, ils ont armé les talibans pour combattre l’Union soviétique, puis ces hommes armés se sont retournés contre eux.
Autre désavantage d’armer les rebelles c’est qu’ils sont divisés nous dit The Independent. The International Herald Tribune confirme.
Cette opposition n’a pas de « réel plan ». Il y a trop de divisions, de tensions tribales et religieuses.
Et la réponse est non : en tout cas, pour l’auteur de l’article, le doyen de la faculté des relations internationales de Damas.
Pour lui, la guerre civile qui a duré plus de 7 ans et dans laquelle plus de 150 000 personnes ont été tuées, a traumatisé le peuple algérien.
Cinéma, la cérémonie des Oscars a lieu dimanche soir à Los Angeles.
Il est présent cette fois pour son film « Le dictateur », personnage qui est un mélange de Mouammar Kadhafi et Saddam Hussein. Il voulait venir dans son costume de dictateur mais les organisateurs ont trouvé ça de mauvais goût.
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