Presse française, Mardi 27 décembre 2011. Au menu de la presse française ce matin, l’accélération inquiétante des chiffres du chômage en France, le palmarès des plus gros bobards 2011, établi par Libé, et la multiplication des attaques des hackers, sur la Toile.  

On commence cette revue de presse française avec les Echos , qui reviennent sur la publication des chiffres du chômage pour le mois de novembre.

30 000 chômeurs de plus en un seul mois, ce sont 140 000 personnes qui ne travaillent plus depuis le mois de janvier, soit deux fois plus qu’en 2010. «Une accélération inquiétante» d’après les Echos .

«Bien sûr, écrit le journal, c’est la faute à la crise économique», mais c’est aussi celle du gouvernement, ou plutôt «des gouvernements qui se sont succédés depuis une génération». Le journal qui propose, notamment, «la simplification du code du travail», «le rapprochement de l’école et des entreprises», et «l’ouverture des marchés protégés».

La faute à la crise ? -Pas seulement répond, toujours dans les Echos , Alain Vidalies, le responsable des questions emploi et travail de la campagne de François Hollande. Il a trouvé un autre coupable en la personne de Nicolas Sarkozy. D’après lui, le président «a pris systématiquement les décisions les plus injustes et les moins efficaces» depuis le début de son mandat. Nicolas Sarkozy est arrivé au pouvoir en expliquant qu’il fallait «travailler plus pour gagner plus». Il avait affirmé en 2007 que s’il ne parvenait pas à réduire le chômage, il dirait: «j’ai échoué et c’est aux Français d’en tirer les conséquences».

Libé a choisi les 7 plus gros mensonges de l’année, et le vainqueur serait d’après le journal, son «chouchou» Claude Guéant.

Alors pourquoi distinguer ainsi le ministre de l’Intérieur ? Ce serait d’après Libé pour son «extravagante affirmation sur l’échec scolaire des immigrés, mais surtout pour le surréaliste entêtement qui l’a poussé à persister dans le bobard, en dépit de tout». Libé qui n’oublie personne ou presque, de Martine Aubry à Nicolas Sarkozy.

Les plus connus d’entre eux se font appeler «Anonymous» et revendiquent la défense des libertés. Ils multiplient en ce moment les attaques contre des sites de l’Etat, des grandes entreprises, mais aussi des partis politiques. «Une nouvelle forme de contestation» d’après le Parisien , qui revient sur le dernier exploit en date ces hackers: se procurer la liste secrète des clients du cabinet de sécurité privé Stratfor. Le collectif dit avoir mis la main sur les données bancaires de 4000 personnes, qu’il compte utiliser, pour faire des dons à des ONG.

Les hackers qui viennent de sévir contre le site de Valérie Boyer, la députée UMP à l’origine de la loi sur la pénalisation de la négation du génocide arménien, une attaque revendiquée par des pirates pro-turcs, qui ont relayé le malaise qui entoure l’adoption de cette proposition de loi. Un malaise sur lequel revient le Parisien : «En Turquie, les expatriés se disent inquiets devant la colère turque» rapporte le journal, qui rappelle que 400 entreprises françaises sont aujourd’hui implantées dans le pays, dont Carrefour, Areva ou encore Renault.

Une réaction que l’Elysée a cherché à calmer d’après le Parisien , mais sans grand succès, les Turcs ne digérant pas non plus le refus exprimé par Nicolas Sarkozy de voir la Turquie adhérer à l’Union européenne.

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