"On ne sortira pas de l’année 2010 sans faire les élections" assure Laurent Gbagbo. Faut-il le croire ? "Sans doute pas", commente la presse burkinabé. Cela fait maintenant 5 ans que les élections sont repoussées en Côte d’Ivoire. A voir aussi : Un nouveau bateau attendu à Gaza, Massacre dans la campagne anglaise. JEUDI 3 JUIN.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 en devenant fan sur Facebook. En Cote d’Ivoire Laurent Gbagbo l’a promis : on ne sortira pas de l’année 2010 sans faire les élections… Mais cela fait cinq ans que tout le monde attend ce scrutin. Alors faut-il croire à cette promesse ? La presse ivoirienne commente, tout comme les médias des pays voisins…
C’est sur
RFI que Laurent Gbagbo a fait cette promesse. A la question : « Quel chronogramme souhaiteriez-vous pour ces élections ? », il répond :
« Il ne s’agit pas de ce que je souhaite, mais de ce qui doit se faire. Et ce qui doit se faire est en train de se faire. On ne sortira pas de l’année 2010 sans faire les élections. Ça, j’en suis certain. »
Pour
Le Patriote, journal ivoirien d’opposition, cette promesse semble réaliste : « Pourquoi les élections sont possibles en fin juillet-début août ».
« 2010 sera-t-elle l’année des élections? En tout cas, tout porte à le croire. Le processus de sortie de crise en général et le processus électoral en particulier n‘ont jamais été aussi avancés que ces derniers temps. »
Fraternité Matin, autre journal Ivoirien, plus proche du pouvoir, affiche en Une la photo de Blaise Compaoré [Le président burkinabè est le "facilitateur" des accords de paix signés en 2007 à Ouagadougou pour clore la crise née du coup d'Etat manqué de septembre 2002], avec ce titre : « Coup de semonce de Blaise Compaoré ».
Et cette phrase : « Ma médiation, pas au delà de 2010 ». « Il est certain que mes limites effectivement peuvent s'arrêter au cours de cette année », a répondu Compaoré à une question sur l'éventualité d'une interruption de sa médiation « si à une certaine date » la crise n'a pas trouvé de solution.
Le Pays, journal du Burkina Faso, doute de la promesse de Laurent Gbagbo.
« Le monde entier l’a donc entendu. Il sera de ce fait jugé à l’aune de sa parole. Mais que vaut aujourd’hui la parole de Laurent Gbagbo ? Sans doute pas grand-chose. Le Président ivoirien est passé maître dans l’art de se renier à tel point que seuls ses contempteurs peuvent continuer à le croire. »
Et Le Pays poursuit : « Mais cette fois, la classe politique, la société civile et les démocrates ivoiriens devraient le prendre au mot. Ils doivent prendre date depuis cette interview sur RFI, et ne plus rien lâcher. Car si Gbagbo une fois de plus ne tient pas promesse, il y a de quoi se demander s’il mérite encore de présider aux destinées d’une aussi grande nation que la Côte d’Ivoire. »
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Un nouveau bateau attendu est attendu au large de Gaza, Ynet News Les liens soulignés renvoient, lorsque cela est possible, vers les articles cités, mais certains journaux offrent à leurs lecteurs un contenu web différent du contenu papier.
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