logo

L'affaire Ali Soumaré fait tanguer l'UMP

Tête de liste du parti présidentiel en Île-de-France pour les régionales, Valérie Pécresse condamne les accusations - en partie fausses - formulées par des membres de son camp contre Ali Soumaré, chef de file du Parti socialiste dans le Val-d'Oise.

AFP - Valérie Pécresse, chef de file UMP pour les régionales en Ile-de-France, a condamné mardi soir l'initiative du maire UMP de Franconville Francis Delattre, qui avait lancé des accusations contre Ali Soumaré (PS, Val-d'Oise) qui se sont révélées partiellement fausses.

"Au vu des déclarations faites par le procureur de la République de Pontoise", Valérie Pécresse "condamne l'initiative de Francis Delattre qui a conduit à évoquer à l’égard d’Ali Soumaré une condamnation prescrite, ainsi qu’à lui imputer la condamnation d’un homonyme", selon un communiqué.

Mme Pécresse "regrette cette démarche qui ne correspond ni à sa conception de la politique, ni à ses valeurs", ajoute le texte.

"Dès la diffusion du communiqué de Monsieur Delattre sur Ali Soumaré, Valérie Pécresse avait demandé que toute la vérité soit faite et s’était engagée à condamner ces propos s’ils étaient entachés de la moindre inexactitude".

Le procureur de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a révélé mardi qu'une condamnation attribuée à Ali Soumaré concernait en réalité un homonyme, conduisant le PS à exiger des excuses de la part de l'UMP pour sa tête de liste pour les régionales dans le Val-d'Oise.

Le président sortant d'Ile-de-France, le socialiste Jean-Paul Huchon, a estimé que sa rivale UMP Valérie Pécresse, devait faire des "excuses publiques", la rendant indirectement responsable de cette "campagne de caniveau".