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Accepter Gérer mes choixLa 17e édition des Jeux paralympiques, organisés pour la première fois à Paris, débutent mercredi 28 août. Pour cet événement devenu incontournable, 44 pays africains sont représentés avec 314 athlètes. Cette participation est toutefois en baisse de 29 % par rapport aux Jeux de Tokyo en 2021. Les para-athlètes africains sont confrontés à de nombreuses difficultés dans la pratique de leur sport.
Malgré le manque d'infrastructures et de moyens financiers, certains pays tirent toutefois leur épingle du jeu – c'est le cas de ceux du Maghreb, qui comptent d'importantes délégations. France 24 vous propose de découvrir les champions africains qui devraient briller lors de ces Jeux paralympiques.
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Raoua Tlili, Tunisie
À 34 ans, Raoua Tlili est une légende du para-athlétisme avec huit médailles paralympiques au compteur dont six en or. L'athlète tunisienne de 1,33 m concourt en catégorie T41, réservée aux personnes de petite taille. Raoua Tlili commence sa carrière à l’âge de 16 ans en participant aux championnats du monde d’athlétisme handisport 2006 à Assen.
Lors de ses tout premiers Jeux paralympiques à Pékin, elle est tout juste majeure mais remporte déjà une médaille d’or et établit un nouveau record paralympique. Depuis, elle enchaîne les performances : elle a disputé toutes les olympiades depuis Pékin en lancer de disque et de poids, récoltant une belle moisson de médailles. Une série qu'elle compte bien poursuivre à Paris.
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Walid Ktila, Tunisie
Alors qu'il approche la quarantaine, Walid Ktila ne compte toujours pas quitter les pistes d'athlétisme. À Paris, il va participer à ses quatrièmes Jeux olympiques. De Londres, Rio et Tokyo, il a ramené à chaque fois de l'or. Son palmarès est éloquent avec cinq titres paralympiques et une médaille d'argent sur 100 m, 200 m, 400 m et 800 m dans la catégorie T34.
Il est également titulaire de cinq records du monde handisport. Le Tunisien, qui a découvert les courses en fauteuil à 17 ans, n'est pas rassasié. Il espère poursuivre encore sa carrière jusqu'aux Jeux olympiques de Los Angeles en 2028.
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El Amin Chentouf, Maroc
À 43 ans, El Amin Chentouf est un vétéran du para-athlétisme marocain. Déficient visuel, il participe pour la première fois aux Jeux paralympiques à Londres en 2012 où il remporte la médaille d'or sur le 5000 m avec un nouveau record du monde à la clé, à seulement une minute du temps des valides.
Quatre ans plus tard, il récidive à Rio en remportant le marathon et en décrochant l'argent sur le 5000 m. Après avoir conservé sa couronne paralympique à Tokyo, ce chercheur d'or figure encore parmi les favoris à Paris.
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Ayoub Sadni, Maroc
Spécialiste du 400 m (T37), le Marocain Aybou Sadni est en quête d'un doublé aux Jeux paralympiques de Paris. Il y a trois ans à Tokyo, il avait brillé en décrochant l'or et en établissant un nouveau record du monde.
En 2023, lors des Mondiaux à Paris, il avait réitéré sa performance en terminant une nouvelle fois en tête et en s'emparant d'un nouveau record du monde.
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Najwa Awane, Maroc
Championne du Maroc et d'Afrique, Najwa Awane est devenue une figure du tennis fauteuil. Amputée à l'âge de neuf ans après une morsure de chien mal soignée, la jeune femme est un symbole de résilience.
Après une longue période de dépression, cette passionnée de sport a repris goût à la vie en découvrant le tennis fauteuil trois ans après son accident. Depuis, elle enchaîne les victoires. Après avoir bénéficié d'une invitation à participer aux Jeux paralympiques de Tokyo, elle s'est qualifiée pour ceux de Paris selon les critères officiels.
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Safia Djelal, Algérie
À 41 ans, Safia Djelal a déjà une belle carrière derrière elle. Sa première participation aux Jeux paralympiques remonte à 2004, à Athènes, où elle avait remporté la médaille d'or dans l'épreuve du javelot (F57/58). Elle a également engrangé une médaille d'argent à Londres en 2012, toujours en javelot, puis l'or au lancer du poids aux Jeux de Tokyo en 2021.
Grâce à ce palmarès exceptionnel, elle a été désignée porte-drapeau de la délégation algérienne pour la cérémonie des Jeux paralympiques de Paris.
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Tigist Gezahagn Menigstu, Éthiopie
Contrairement aux Jeux olympiques, l'Éthiopie n'a pas l'habitude de briller lors des Jeux paralympiques. Il a fallu attendre les Jeux de Tokyo en 2021 pour que la para-athlète Tigist Gezahagn décroche le premier titre de l'histoire de son pays en remportant la finale du 1500 m (T13).
Ce jour là, elle est également devenue la première Éthiopienne à gagner une médaille lors de cette compétition. Après avoir de nouveau terminé en tête de la finale lors des Mondiaux de Kobe en 2024, elle fait figure de grande favorite à Paris.
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Samwel Mushai Kimani, Kenya
Le Kényan Samwel Mushai Kimani est un habitué des Jeux paralympiques. En 2008 à Pékin, il avait remporté l'argent sur le 1500 m (T11) avec l'aide de son guide, avant de décrocher l'or à Londres quatre ans plus tard. À Rio, le champion, qui a perdu la vue à l'âge de neuf ans suite à une maladie, avait réalisé le doublé sur le 1500 m et 5000 m.
Après avoir réalisé de mauvaises performances lors des Jeux de Tokyo en raison d'une blessure, il espère à 34 ans terminer sa carrière avec de nouvelles breloques autour du cou.
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Husnah Kukundakwe, Ouganda
En 2021 lors des Jeux paralympiques de Tokyo, l'Ougandaise Husnah Kukundakwe s'était fait connaître comme la plus jeune athlète de la compétition. À 14 ans, elle avait participé aux épreuves du 100 m brasse.
Née sans avant-bras droit et avec une malformation à la main gauche, elle a découvert la natation à l'âge de trois ans. Au-delà de l'aspect sportif, la jeune fille espère aussi changer les mentalités dans son pays où les discriminations à l'égard des personnes en situation de handicap restent fortes.
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Mpumelelo Mhlongo, Afrique du Sud
Lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux paralympiques de Paris, le Sud-Africain Mpumelelo Mhlongo va avoir l'honneur de porter le drapeau de son pays. À 30 ans, il représente l'une des plus belles chances de médaille de sa délégation.
Après avoir participé aux finales du saut en longueur, du 100 m et du 200 m (T64) à Tokyo, il espère monter enfin sur le podium. Souffrant d'une maladie congénitale appelée syndrome des brides amniotiques, et d'un pied bot, il détient plusieurs records du monde et a remporté l'or lors des Mondiaux de Kobe en 2024 sur le 100 m.