A la Une de la presse, ce mardi 23 juillet, l’entrée en campagne de Kamala Harris, propulsée dans la course à la Maison Blanche par le désistement de Joe Biden. Le compte à rebours avant les JO de Paris, où la question de la sécurité occupe une place centrale. Et des seniors japonais adeptes de breakdance.
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A la Une de la presse, aux Etats-Unis, l’entrée en campagne de Kamala Harris, propulsée dans la course à la Maison Blanche par le désistement de Joe Biden. Même si elle n’a pas encore été désignée officiellement par les démocrates, la vice-présidente concentre déjà "tous les regards", d’après The New York Times. The Washington Post annonce qu’une majorité de délégués démocrates se sont engagés à la soutenir, ce qui indique que Kamala Harris "est en passe d’obtenir la nomination de son parti, le mois prochain". Les soutiens affluent et les dollars aussi: plus de 80 millions en 24 heures, d’après le journal britannique The Times. Kamala Harris n’est pas encore désignée, mais c’est tout comme: "C’est Kamala Harris par acclamation", ironise The Wall Street Journal. Pour le quotidien conservateur, ce match plié d’avance est "une honte, car cela signifie que le pays perd l'occasion d’un débat réel et instructif" au sein du parti démocrate. Un sentiment partagé par The Atlantic, qui parle d’une "erreur énorme" - qui "ne réside pas dans le choix de Kamala Harris mais dans le ralliement soudain et torrentiel" à sa personne.
Le ralliement à Kamala Harris, dont la noix de coco est devenue le symbole viral. A l’image du sénateur de Hawaï Brian Schatz, qui a publié sur le réseau social X, une photo de lui grimpant au cocotier et se disant prêt à "aider" la vice-présidente, des milliers d’internautes utilisent des jeux de mots, émoticones et autres images de noix de coco pour exprimer leur soutien. D’après NPR, la radio publique américaine, il s’agit d’une référence à une anecdote racontée par Kamala Harris sur le fait que sa mère, un peu stricte, lui disait, quand elle était plus jeune: " Je ne sais pas ce qui ne va pas chez vous, les jeunes. Vous croyez que vous venez de tomber d'un cocotier?". Une expression sybilline, devenue, depuis, une formule de ralliement.
Toujours à la rubrique "curiosité de campagne", USA Today rapporte que le scénariste du célèbre dessin animé les Simpsons s’est félicité d’avoir "prédit" la candidature de Kamala Harris. Dans un épisode diffusé en 2000, la petite Lisa Simpson devenait la première femme présidente des Etats-Unis et apparaissait portant un collier de perles et vêtue d’un ensemble violet, identiques à ceux portés bien des années plus tard par Kamala Harris lors de l’investiture de Joe Biden, en 2021 - ce qui avait d’ailleurs déjà été relevé par les fans de la série à ce moment-là. Kamala Harris a désormais 105 jours pour confirmer ou faire mentir "Les Simpsons".
Du compte à rebours de la campagne américaine à celui des JO. A trois jours de la cérémonie d’ouverture, la question de la sécurité est au cœur des préoccupations. Le Parisien/Aujourd’hui en France assure que ces Jeux seront "sous bonne garde", et fait état de la lettre du ministre de l’Intérieur envoyée hier aux forces de l’ordre. Un message où Gérald Darmanin leur rappelle, entre autres, que "les yeux du monde" seront fixés sur eux.
Le ministre de l’Intérieur a aussi annoncé, dimanche, que les 88 athlètes israéliens bénéficieront d’une "sécurisation renforcée". Un renforcement sécuritaire rendu nécessaire par "le climat extrêmement tendu depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre et l’offensive israélienne à Gaza", d’après Le Parisien/Aujourd’hui en France, qui mentionne aussi la polémique déclenchée par les propos de "l’insoumis" Thomas Portes, qui a déclaré que la délégation israélienne n’était "pas la bienvenue" aux JO de Paris. Interrogé par Le Nouvel Obs, le nageur israélien Meiron Cheruti dit savoir "que les menaces existent" mais que "tout sera fait pour que rien" n’arrive aux athlètes israéliens, "pour qu’un drame comme celui des JO de Munich (de 1972) ne se reproduise pas". Eyal Eilam, le coach de l’équipe de natation, explique de son côté que les athlètes ne doivent "surtout pas être repérables", et ne pas "porter (leurs) tenues officielles en dehors des stades et du village olympique". Et que si les sportifs seront autorisés à parler hébreu en public, ils resteront cette fois-ci "plus silencieux que d’habitude".
On ne se quitte pas là-dessus. Pour la première fois de l’histoire des JO, le breakdance fera partie des épreuves olympiques, et visiblement, l’engouement pour cette discipline dépasse largement le cadre de la compétition. The Guardian, le journal britannique rapporte que le breakdance fait notamment un tabac chez les seniors japonais, qu’une photo montre exécutant superbement une figure tête en bas appelée "pilot freeze".
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