Après Sciences-Po Paris, la Sorbonne. La police est intervenue, lundi 29 avril dans l'après-midi, dans la célèbre université à Paris pour évacuer des militants mobilisés pour la cause palestinienne qui avaient installé des tentes à l'intérieur de l'établissement.
Une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur du bâtiment puis éloignés en groupe, encadrés par les forces de l'ordre, quelques jours après une mobilisation émaillée de tensions à Sciences-Po Paris.
"Nous étions une cinquantaine de personnes quand les forces de l'ordre sont arrivées en courant à l'intérieur de la cour. L'évacuation a été assez brutale avec une dizaine de personnes traînées au sol, mais pas d'interpellations", a témoigné Rémi, 20 ans, étudiant en Histoire et géographie à la Sorbonne, qui faisait partie des manifestants qui occupaient l'intérieur du bâtiment.
"Ils nous ont escortés vers la sortie et ensuite nous ont fait remonter la rue Saint-Jacques en groupe", a-t-il ajouté.
"Les amphithéâtres ont été évacués vers midi"
Plusieurs dizaines d'étudiants s'étaient rassemblés, lundi à la mi-journée, devant la Sorbonne et à l'intérieur du bâtiment, où ils avaient installé des tentes, une douzaine de tentes selon le rectorat, entre 20 et 30 selon un manifestant. Un drapeau palestinien était posé au sol.
"Les amphithéâtres ont été évacués vers midi", avait indiqué le rectorat, qui a décidé la fermeture de la Sorbonne lundi après-midi.
Environ 150 personnes étaient, elles, rassemblées devant la Sorbonne, en présence notamment des députés LFI Louis Boyard, Thomas Portes et Rodrigo Arenas.
Vendredi, une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s'est tenue à Sciences-Po Paris, en présence déjà de plusieurs députés LFI.
Avec AFP