Vladimir Poutine et ses ambitions militaires restent inflexibles. Le président russe, qui tient le Kremlin depuis bientôt 25 ans, a annoncé sa candidature pour un cinquième mandat et a réaffirmé, lors de sa grande conférence de presse annuelle, que "la démilitarisation de l’Ukraine et son statut de neutralité" – inenvisageables pour Kiev – seraient "négociés ou obtenus par la force."

Le 13 décembre, l'attaque russe de grande ampleur menée sur Kiev illustre la pression croissante de la Russie, contre laquelle l'Ukraine réclame l'aide de l'Occident. Mais près de deux ans après le début de la guerre, Moscou n'est pas mécontent de voir les soutiens occidentaux de l'Ukraine se quereller sur la poursuite de leur aide militaire.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, redouble d’efforts diplomatiques pour préserver ce soutien vital face à l'armée russe. Mais au Congrès américain, les Républicains bloquent un nouveau plan d’aide, et le Conseil de l’Europe est de son côté freiné par la Hongrie de Viktor Orbán, qui a opposé son veto aux 50 milliards d’euros d’aide européenne à l’Ukraine.

Les dirigeants européens, réunis en sommet à Bruxelles les 14 et 15 décembre, sont néanmoins parvenus à un accord pour ouvrir les négociations d’adhésion avec l’Ukraine et la Moldavie.

L'actualité a inspiré le dessinateur français, Kak, qui illustre chaque jour la Une du quotidien "l'Opinion", et plante ses piques aux quatre points cardinaux de la politique française et internationale. Il dessine également pour les hebdomadaires "Franc Tireur" et "Le Film français".