À un peu plus d’une semaine de l’élection présidentielle en RD Congo, les candidats multiplient les meetings. Dans l’est du pays, les personnes déplacées par le conflit avec la rébellion du M23 ne pourront pas voter aux élections générales prévues le 20 décembre, a déclaré mardi un représentant dans la région de la Commission électorale nationale indépendante.
Également dans l'actualité, au Cameroun, une pénurie de carburant sème la confusion. Les files d’attente s’allongent devant les stations de service, pour des automobilistes en quête du précieux liquide. Une situation qui dure depuis 48 heures. Le gouvernement, qui invoque des problèmes logistiques pour justifier cette situation, a promis un retour à la normale ce mardi, mais force est de constater que la pénurie perdure, portant un sérieux coup à l’activité économique en cette veille de fêtes de fin d’année, alors que le pays doit déjà faire face à des tensions de trésorerie.
Enfin, au Sénégal, Ousmane Sonko va encore attendre pour savoir s'il pourra ou non participer à la prochaine présidentielle, le 25 février 2024. Le tribunal d'instance de Dakar qui devait statuer mardi dernier sur sa réintégration sur les listes électorales, livrera finalement son verdict jeudi. Il y a urgence pour Ousmane Sonko, car il ne reste plus que deux semaines avant la fin des dépôts des candidatures pour le scrutin. Les avocats de l'opposant et ceux de l'État du Sénégal se sont prononcés au micro de nos correspondants à la sortie du tribunal.